«Je me bats, je n'invente pas une mesure de plus (...) la politique, ce n'est pas de la magie, c'est une volonté, une stratégie, une cohérence», a expliqué le chef de l'Etat français.Le président français François Hollande s'est attaché à combattre le «pessimisme» des Français, promettant une reprise économique dans les prochains mois dans un entretien télévisé hier après le défilé du 14 juillet. M.Hollande n'a pas présenté de nouvelles mesures, comptant encore sur la montée en puissance des outils mis en place, comme les emplois subventionnés destinés aux jeunes les moins qualifiés pour atteindre son objectif d'inversion de la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année. «Je me bats, je n'invente pas une mesure de plus (...) la politique, ce n'est pas de la magie, c'est une volonté, une stratégie, une cohérence», a expliqué le chef de l'Etat français. Il a appelé ses compatriotes à vaincre leur pessimisme, plus profond que «des pays en guerre». Selon lui, la France pourra compter sur une économie qui repart à la hausse, en dépit d'une baisse du taux de croissance mondiale. «La reprise, elle est là!» a assuré M.Hollande, citant notamment «une production industrielle qui repart». En mars, avril et mai, la production industrielle cumulée a augmenté d'1% par rapport aux trois mois précédents. «Il y a l'assurance que le second semestre sera meilleur que le premier», a également fait valoir M.Hollande. Le président s'est montré plus ambigu concernant d'éventuelles hausses des prélèvements obligatoires l'année prochaine. «Vous croyez que c'est agréable, quand on arrive au pouvoir» d'augmenter les impôts' a-t-il fait valoir. «Nous allons faire, nous avons fait des économies», a rappelé M.Hollande. «Je ne ferai d'augmentations d'impôts que si elles sont indispensables», a-t-il lâché, avant d'ajouter: «dans l'idéal, le moins possible». Sur la réforme des retraites prévue pour l'automne, il a réaffirmé qu'elle passerait par «un allongement de la durée de cotisation», ajoutant que «chacun sera appelé à des efforts». M.Hollande s'est aussi attaché à clore la polémique sur l'exploitation du gaz de schiste, rouverte ces derniers jours au sein du gouvernement par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. «Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste», a promis le chef de l'Etat. Mais, selon lui, les déclarations de M.Montebourg en faveur de cette exploitation ne valaient pas un limogeage de ce dernier de l'équipe gouvernementale, contrairement au sort réservé la semaine précédente à Delphine Batho. Le chef de l'Etat a rendu hommage à son ex-ministre de l'Ecologie, une «femme de qualité qui a des convictions» mais qui s'est mise hors-jeu en contestant le budget. «Ca ne m'a pas fait plaisir mais c'est la règle», a commenté M.Hollande.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 15/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com