Algérie

Hollande: Il se fera "en fonction de la situation" RETRAIT DES FORCES FRANÇAISES DU MALI



Le président français François Hollande a indiqué hier que le retrait des forces françaises du Mali sera «progressif» et s'effectuera en «fonction de la situation». «Le retrait de la France sera progressif et sera fonction de la situation car nous voulons nous assurer que le terrorisme ne reviendra pas au Mali», a déclaré le président, lors d'un point de presse à l'Elysée au côté du Premier ministre éthiopien et président de l'Union africaine Hailemariam Desalegn.
«Nous amorçons un retrait qui est lié à la situation même du Mali», a-t-il poursuivi, faisant valoir que «dès lors que nous avons libéré l'ensemble du territoire, sécurisé la totalité des villes, nous n'avons plus à avoir la même présence». «Mais en même temps, nous devons nous assurer que les troupes - africaines notamment - vont avoir la même efficacité», ce qui «prendra du temps» et exigera leur formation et leur équipement, a-t-il noté. Quelque 4000 soldats français sont déployés dans le pays, effectifs qui devraient être ramenés à 2000 en juillet et à un millier fin 2013.
Un premier groupe d'une centaine de militaires est rentré en France la semaine dernière. Evoquant le sort des huit otages français toujours retenus au Sahel, François Hollande a laissé entendre que la France n'avait pas de contact avec leurs ravisseurs. «Nous cherchons depuis des semaines, que dis-je, des mois», a déclaré M.Hollande. «Nous n'avons pas toujours de contacts et dans une période de guerre comme celle que traverse aujourd'hui le Mali, ce n'est pas forcément la méthode qui est la plus favorable mais nous ne refusons aucun moyen de prise de contacts pour obtenir la liberté de nos otages», a-t-il enchaîné. «Je n'en dirai pas plus parce que ce n'est pas en disant ce que nous faisons que nous obtenons le résultat espéré», a-t-il poursuivi, insistant:» ' 'nous ne pouvons pas tout dire mais nous ferons tout».
Auparavant, M.Hollande avait fait part de son «immense soulagement» après la libération hier matin des sept membres d'une famille française, enlevés le 19 février au Cameroun, se disant «encore plus déterminés pour libérer les otages qui sont encore détenus».


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