Hocine Zehouane nous écrit

Conformément aux règles élémentaires d?usage et de droit, veuillez faire rectifier par cette mise au point une stupide et saillante aberration de Bachir Rezzoug contenue dans sa chronique publiée dans votre édition du mardi 26 juin 2007 et intitulée : « Une petite leçon d?histoire ». En effet, abordant au départ l?intérêt suscité chez les Algériens par les dernières élections françaises, il est arrivé par aiguillage à parler des moments de l?histoire de l?Algérie, en l?occurrence du coup d?Etat de Boumediène du 19 juin 1965. Et là, il écrit : « Justement après son coup d?Etat du 19 juin (visant Boumediène), des hommes ont voulu rester debout ; Abdelaziz Zerdani qui remettra sa démission le lendemain même (sic) ; Mohamed Harbi qui connaîtra les geôles et l?exil dans son propre pays ; Hocine Zehouane et Abdelhamid Benzine et d?autres troqueront leurs convictions contre un maroquin ( ! ) ». Quel agent a donc brouillé la conscience et la mémoire de Bachir Rezzoug au point d?ignorer ou d?occulter l?opposition frontale et radicale de tous les militants et responsables de l?ORP contre le putsch du 19 juin ? Faut-il rappeler que la plupart ont connu la prison, la torture et l?exil et que le défunt Abdelhamid Benzine a consacré dix ans de lutte clandestine entre 1965 et 1975 ? Je ne parlerai pas, bien entendu et on me comprendra, de ma modeste personne. Dois-je implorer pour Bachir Rezzoug une quelconque thérapie divine pour qu?il ne sombre plus dans de telles confusions d?esprit. Merci de comprendre notre indignation. Hocine Zehouane