Algérie

Hocine Ali nous quitte : comme partent les braves - Les Verts et les immatures - Camarades syndiqués - Comme dans un vrai Parlement !



La semaine se termine péniblement. Hocine Ali vient de nous quitter et pour tous ceux qui l'ont connu, la douleur est immense. Médecin aussi compétent que discret, militant au long cours, il aura été de tous les combats pour l'émancipation de l'Algérie. Progrès, justice sociale et modernité, voilà le triptyque qui a toujours motivé son combat, près d'un demi- siècle durant. L'Algérie chevillée au corps et l'idéal en ligne de mire, Ali n'a jamais été tenté par les sirènes du renoncement même si, en homme éclairé, il a su s'adapter aux vrais enjeux du moment. À l'heure de l'indigence intellectuelle et de la misère morale, il aura été parmi les rares à sauver l'honneur dans l'entreprise politique et les hommes qui s'y sont investis. La douleur est d'autant plus vive qu'il n'a pas toujours eu les égards qu'il méritait, y compris là où on l'attendait. Adieu Ali, tu nous manques déjà, comme tu manques à l'Algérie.La semaine aurait pu être moins pénible. Les Verts sont désormais à 180 minutes du Mondial et pour ceux qui semblent l'oublier, ça n'a pas toujours été évident d'en arriver là. Le rappeler ne veut pas dire manquer d'ambition. L'oublier, c'est faire preuve de mauvaise foi. Les Verts doivent pourtant passer l'épreuve de la double confrontation décisive et à moins d'une grosse surprise, ils vont le faire pour la simple raison qu'ils sont les meilleurs Africains actuellement et on ne voit pas qui pourra leur barrer la route du Qatar. Le reste devient fatigant. Comme ceux qui enterrent déjà Bounedjah, font « leur » composition, convoquent les « locaux » qui... ne sont pas convoqués, crient au scandale parce qu'ils ne sont plus admis dans l'avion de l'EN et tirent des plans sur la comète sur les stades potentiels où joueront les Verts. Fatigants.
La semaine a été pénible. Il paraît que les syndicats de l'éducation ont lancé une alerte sur l'augmentation des cas de contamination au Covid-19 chez les enseignants ces dernier temps ! C'est touchant, émouvant d'entendre les camarades syndiqués parler d'autre chose que des salaires, des primes, des ?uvres sociales et des préavis de grève. Il y a un début à tout '
La semaine a été pénible. Autre moment tout aussi touchant et émouvant, l'adoption de la loi de finances où, paraît-il, on a assisté à de belles scènes... parlementaires avant la levée des bras. Tractations de coulisses, consultations du Premier ministre avec les chefs de groupe... l'article 187 qui concerne la suppression des subventions aurait soulevé beaucoup de contestations... comme dans un vrai Parlement ! Puis, le miracle fut... comme on s'y attendait ! Bien.
S. L.


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