Algérie

Histoires vraies Tueuse d'enfants (2e partie)



Histoires vraies Tueuse d'enfants (2e partie)
Résumé de la 1re partie - Le crime d'enfants est toujours un sujet de stupéfaction, c'est pourquoi le cas de Beverley, vingt-quatre ans, infirmière anglaise, a tant frappé l'opinion britannique.Beverley arrive à peser cent kilos pour une taille très moyenne. On dira plus tard que son enfance a pourtant été normale, entre des parents affectueux, deux s'urs et un frère. Mais la «normalité» n'est qu'un mot.
L'individu demeure un mystère. À dix-neuf ans, elle perd à la fois le respect de son corps et toute possibilité de trouver du travail dans le métier qu'elle a choisi. Alors, elle s'autoproclame infirmière et se fait embaucher dans un service de pédiatrie, là où elle-même fut hospitalisée à plusieurs reprises.
Personne ne s'en aperçoit. En fait, personne au niveau de l'administration de l'hôpital ne fait la relation entre la nouvelle jeune infirmière et la malade sur laquelle il existe pourtant un dossier conséquent. Certaines des infirmières la reconnaissent, l'une d'elles signalera même son cas à la direction, mais on ne l'écoutera pas.
Sa vie privée est à l'avenant. Beverley a un fiancé, Stephen, qui racontera plus tard les étranges rapports qu'il a entretenus avec la jeune fille : bagarres, coups et blessures, rapports sexuels quasiment absents - il la découvre même un jour dans le lit d'une autre jeune fille. Et lorsqu'il décide de rompre, Beverley l'assomme carrément d'un coup de genou !
Cette jeune fille curieuse, qui ne brille ni par la tendresse ni par le dévouement ni par l'équilibre mental, pénètre cependant dans la salle 4 du service de pédiatrie de l'hôpital de Grantham. Un loup dans la bergerie. Elle va y exercer ses talents durant presque deux mois, cinquante jours exactement - dans le service d'urgence pédiatrique.
Quatre jours après son embauche, lors de sa première nuit de garde, elle s'attaque à sa première victime. Nous sommes au printemps 1991. Il se prénomme Liam. Un tout petit bébé, de neuf semaines, admis en urgence pour une bronchite, affection grave à son âge. Il est sous respirateur artificiel. Normalement, il devrait s'en sortir.
Liam meurt dans la nuit. Les parents apprennent que le bébé est mort d'une crise cardiaque. Une forme de mort subite du nourrisson. On leur explique qu'il a brusquement cessé de respirer, que l'alarme n'a pas fonctionné, et que tous les efforts des médecins comme ceux de l'infirmière de garde ont été vains. L'infirmière de garde, Beverley, admirable de dévouement, est restée jusqu'au matin. Elle raconte elle-même aux parents effondrés combien elle a lutté pour que leur bébé vive ; elle console, elle est formidable cette jeune femme.
En réalité elle a tué le nourrisson à l'aide d'une piqûre d'insuline, indétectable sur le moment. Elle est restée près du corps minuscule le temps qu'il fallait pour être sûre de son fait. Et, avec un sang-froid incroyable, elle a fait comme les autres, participé aux soins d'urgence, et consolé le père et la mère le lendemain.
La tueuse est dans son antre, elle n'a qu'à choisir lequel, parmi les tout-petits confiés à ses mauvais soins, sera le suivant de la liste.
Timothy, onze ans, est atteint d'épilepsie. Une crise particulièrement violente oblige ses parents à l'hospitaliser quelques jours, en mars 1991. Il ne passera qu'une journée dans le service de Beverley, car lui aussi étouffe, lui aussi devient tout bleu, lui aussi meurt d'une crise cardiaque. (a suivre...)


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