Algérie

Histoires vraies Tueuse d'enfants



Histoires vraies Tueuse d'enfants
Résumé de la 2e partie n Beverley est dans son antre, elle n'a qu'à choisir lequel, parmi les tout-petits confiés à ses mauvais soins, sera le suivant de la liste.Cette fois Beverley a utilisé une piqûre de sodium, tout aussi invisible pour les médecins qui ne songent absolument pas à examiner le corps d'aussi près.
Et Beverley joue toujours la tristesse auprès de ses collègues. Il est dur de voir mourir des enfants. Un bébé et un petit garçon en l'espace de deux semaines... Bonne comédienne cette Beverley !
Le 10 mars 1991, cinq jours plus tard, Beverley reprend du service de nuit. Elle était encore de repos à l'heure où l'on a admis en pédiatrie une petite fille de quatorze mois, Kayley, atteinte d'une infection pulmonaire sans grande gravité. L'enfant se rétablit déjà, elle babille dans son lit, réclame sa maman, un jouet. Tout va bien dans la journée. Mais dans la soirée, c'est Beverley encore qui alerte ses collègues et les médecins. Elle vient de découvrir, en faisant sa ronde, l'enfant inerte, dans le coma mais toujours vivante. Le visage bleui, ranimée à deux reprises, Kayley est, pour des raisons uniquement techniques, transportée en réanimation à l'hôpital central de Nottingham et sauvée d'extrême justesse. Mais elle gardera des séquelles graves et, au cours des examens, une radio montre cette fois quelque chose de tout à fait étrange : une bulle, indice d'une injection d'air par voie intraveineuse.
Or, il ne se passe toujours rien au Grantham Hospital. Rien. Rien, c'est-à-dire que les médecins de l'hôpital central de Nottingham n'avertissent pas leurs collègues de Grantham, ne préviennent pas la police, n'avertissent pas les parents... Il semble que l'on préfère supposer une maladresse, il semble que le secret médical soit à ce point impérieux que les parents de Kayley, quatorze mois, n'aient pas le droit d'être informés de ce qui a rendu leur enfant infirme, handicapée à vie à présent.
Beverley n'est donc pas inquiétée, elle continue de promener sa silhouette alourdie et son sourire attendri sur les berceaux, les lits, les parents en visite, qui la trouvent si gentille, si dévouée et si compréhensive... On ne dit que du bien d'elle.
Voici venir aux urgences un autre nourrisson de neuf semaines, Becky, dont la jumelle Kate n'est heureusement pas malade. Becky est soudain prise de convulsions terribles, l'équipe médicale la sort de là, elle rentre chez elle, les convulsions reprennent, on la ramène à l'hôpital, où elle meurt inexplicablement. Mort subite du nourrisson, déclarent les médecins. Encore !
La malheureuse mère reçoit le soutien et la consolation de Beverley. Elle lui confie même la petite jumelle survivante, Kate, et une belle photographie de famille immortalise la confiance, l'affection qui existent entre les deux femmes.
Kate souffrira brutalement d'un mystérieux problème cardiaque ou respiratoire ; sauvée in extremis, elle est, elle aussi, handicapée à vie. Mais Beverley devient sa marraine... Beverley qui a simplement tenté de l'étouffer avec un oreiller.
La quatrième victime, Claire, quinze mois, hospitalisée pour une crise d'asthme, étouffe elle aussi dans la salle 4 de l'hôpital de Grantham. Beverley est la première sur le coup, la première à alerter les médecins, comme d'habitude. Quatre-vingt-dix minutes de combat acharné ne ramèneront pas la petite fille à la vie. Plus tard on découvrira une injection mortelle de potassium.
a suivre
pierre Bellemare


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