Algérie

Histoires vraies Justice est faite ! (4e partie)



Histoires vraies Justice est faite ! (4e partie)
Résumé de la 3e partie - Pour le commissaire les 3 victimes ont un point commun. Et c'est en regardant une photo qui figure au dossier du joueur de tennis qu'il a comme une illumination...Il vient de repenser à la grille de mots croisés tachée de sang tombée aux pieds de la deuxième victime et les deux choses, si incroyable que cela paraisse, ont un rapport entre elles.
Il a les coordonnées de Manuela J., la fiancée de l'étudiant, et il l'appelle aussitôt. «Excusez-moi de vous déranger, mademoiselle, mais votre fiancé était-il gaucher '
' Oui. Mais je ne comprends pas...
' Je vous remercie, mademoiselle. Nous venons de faire un grand pas.
' Vous ne voudriez tout de même pas dire... qu'on l'a tué pour cela '
' Si, mademoiselle, on l'a tué pour cela ! Le meurtrier l'a vu remplir sa grille de mots croisés de la main gauche. C'est comme cela qu'il l'a su.
' Mais c'est fou !
' Vous avez raison, il s'agit bien d'un fou. Mais à présent, je pense que nous sommes en mesure de l'arrêter...»
La photo d'Antonio G. le montrait tenant sa raquette de la main gauche. C'est cela qui a permis de soupçonner la vérité. Le tueur a agressé trois personnes qui exécutaient une action de la main gauche. Le premier tenait dans cette main son briquet, le second son stylo, le troisième sa raquette. Le tueur de Madrid est un tueur de gauchers ! Reste à savoir pourquoi et qui il est.
À ce stade de l'enquête, c'est l'informatique qui prend le relais. Il s'agit d'éplucher toutes les affaires des dernières années, tous les dossiers de déséquilibrés mentaux, en cherchant un élément en rapport avec un gaucher.
La réponse ne tarde pas... En 1990, une jeune femme, Frances M., a été poignardée et violée dans un bois des environs de la capitale. L'assassin n'a jamais été retrouvé, mais l'expertise a prouvé que le coup avait été porté par un gaucher. Le mari de la victime, Agapito M., avait été un moment soupçonné. Le personnage était déséquilibré et se relevait d'une dépression. Mais il avait été mis hors de cause, justement parce que l'assassin était gaucher et qu'il ne l'était pas.
La police madrilène décide de monter un piège de grande envergure pour éliminer le tueur de gauchers... Agapito M., ancien cadre commercial au chômage, habite une banlieue déshéritée de la capitale. Renseignements pris, il ne sort pratiquement pas de chez lui, un pavillon délabré, dans une rue peu passante et assez sinistre. C'est donc là qu'aura lieu la mise en scène.
Le 25 juin 1993, au matin, un ouvrier en bleu de travail s'installe sur la chaussée en face du pavillon avec des pots de peinture et des panneaux de signalisation indiquant un chantier de voirie. Puis il prend un pinceau et entreprend de repeindre les bandes blanches du passage pour piétons. Il tient évidemment son pinceau de la main gauche...
Pour le commissaire Felipe Lopez et ses hommes, qui sont cachés dans une camionnette banalisée, l'attente est longue et, les heures passant, l'inquiétude grandit. (A suivre...)


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