Résumé de la 2e partie - Le Dr, sur le point d'être découvert, a préféré tuer toute sa famille avant qu'elle n'apprenne la vérité...Il s'en tirait par des dérobades, ou bien il disait qu'il n'avait aucun goût pour la médecine générale et ne s'intéressait qu'à la recherche. C'est ainsi que, lorsqu'un de ses enfants a eu la grippe, il a refusé de le soigner lui-même et il a appelé un médecin, qui a trouvé ses explications tout à fait naturelles...
Mais l'élément nouveau le plus important est apporté par l'audition de Marie-Christine, qui, contrairement à ce qu'on avait cru d'abord, n'était pas la maîtresse de Didier A., mais une simple amie. Elle fait aux enquêteurs une révélation effrayante : Didier voulait la tuer ! Dans le plan de ce dernier, elle était la sixième victime et elle n'a échappé à ce sort que par miracle.
Ayant vendu son cabinet de dentiste en province et avant d'en racheter un à Paris, elle avait à sa disposition une somme de neuf cent mille francs. Didier A. lui avait proposé de la faire fructifier. Confiante, elle lui avait remis cette somme en trois versements de trois cent mille francs. Or, elle venait juste de lui demander de récupérer son argent...
Le samedi 9 janvier au matin, après avoir assassiné la veille sa femme, ses enfants et ses parents, il lui a téléphoné et lui a proposé de venir déjeuner avec elle à Paris pour parler de ce remboursement. Il a pris la route et est arrivé en fin de matinée. Mais là, au lieu de l'emmener dans un restaurant de la capitale, il lui a dit qu'ils allaient à Fontainebleau...
«Dans la voiture, raconte Marie-Christine aux policiers, rien ne pouvait me faire penser que j'étais à côté d'un homme qui venait de tuer toute sa famille. Il était très calme. Il m'a demandé des nouvelles de mes deux enfants, il m'a parlé de ses projets de recherche médicale. Lorsque j'y pense, j'en frémis d'horreur. Il avait massacré sa femme, ses gosses, ses parents et il parlait d'avenir !»
En tout cas, dans l'immédiat, les projets de Didier A. n'ont rien à voir avec la médecine : ce sont ceux d'un meurtrier, car il a bel et bien décidé d'assassiner la jeune femme. Il s'arrête au milieu de la forêt de Fontainebleau et l'asperge de gaz lacrymogène. Marie-Christine voit qu'il tient dans sa main un objet qu'elle ne discerne pas bien, mais qui est certainement une arme. Elle comprend qu'elle est en danger de mort et le supplie de lui laisser la vie sauve. Inexplicablement, Didier A. se laisse fléchir et la reconduit, sans ajouter un mot, à son domicile parisien. Il reprend ensuite la route pour rentrer chez lui et il va rester vingt heures en compagnie des cadavres de sa femme et de ses enfants, avant de décider de se suicider par le feu...
Le même jour, enfin, les policiers découvrent un nouvel élément à verser au dossier. Le beau père du faux médecin est décédé en 1988 d'une chute dans l'escalier. Or, lorsque la chose s'est produite, il était seul dans sa villa, en compagnie de Didier A. Et c'est le même Didier A. qui a, par la suite, encaissé la totalité de l'héritage, soit un million trois cent mille francs, «pour le faire fructifier». À l'époque, personne n'avait eu le moindre soupçon... (A suivre...)
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Posté Le : 04/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Pierre Bellemare
Source : www.infosoir.com