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Histoires vraies Terreur à Kobe (3e partie)



Histoires vraies
                                    Terreur à Kobe (3e partie)
Résumé de la 2e partie - Une semaine après la macabre découverte, un grand journal local publie le courrier que lui a adressé le tueur.
La police, pendant ce temps, n'est pas inactive, même si elle est discrète. C'est que la piste vers laquelle elle s'oriente est toute différente et qu'elle est tellement extraordinaire qu'elle préfère avoir une certitude avant de s'exprimer... La police pense, en effet, à un camarade de classe de Jun Hase, à, un élève de l'école Tomogaoka. Autrement dit, elle croit que le criminel est un autre enfant ou, du moins, un adolescent !
Ce sont les meurtres d'animaux qui ont mis en alerte les enquêteurs. Ce genre d'acte est presque exclusivement commis par des enfants ou alors par des débiles mentaux, mais, ne correspond pas à la mentalité.du psychopathe. Ils ont donc posé des questions dans l'école Tomogaoka.
Un élève de troisième a parlé le premier :
' Je pense bien à un de mes camarades... Il s'est vanté devant moi d'avoir étranglé un chat et d'avoir brûlé son corps.
Et il cite son nom .... Interrogé à leur tour à son sujet, les autres élèves de sa classe vont dans le même sens :
' C'est.vrai qu'il est violent avec les animaux Et puis, il n'y a pas que cela: il est différent, étrange. Il a l'air beaucoup plus vieux que nous. On ne sait pas vraiment ce qu'il pense.
Son professeur principal ajoute un élément important: la veille du meurtre de Jun Hase, il l'avait violemment réprimandé pour ses résultats scolaires. Il lui avait même dit :
' Si vous continuez à travailler comme cela, ce n'est pas la, peine de revenir à l'école !
Alors, est-ce que ces remontrances ont été suffisantes pour provoquer le meurtre, un meurtre qui a pour mobile, selon son auteur, de «protester contre la scolarité obligatoire " ' Les policiers le pensent et, le samedi 28 juin 1997, ils arrêtent un garçon de quatorze ans, élève de troisième à l'école Tomogaoka. On n'en saura pas plus sur lui, car, selon la loi japonaise, il est interdit de révéler quoi que ce soit sur l'identité des mineurs, non seulement leur nom, mais le moindre détail qui pourrait les faire reconnaître... Quelques heures après l'annonce de l'arrestation, la police de Kobe apprend que l'adolescent a passé des aveux complets devant le commissaire principal Sieshi Yamashita. Il a en outre reconnu être l'auteur des deux agressions, dont l'une mortelle, contre les petites filles de quatre et cinq ans... Dans l'opinion publique japonaise, c'est à la fois le soulagement et l'effarement. Le soulagement, car Kobe peut respirer. Après le tremblement de terre, la ville ne connaîtra pas le cauchemar d'un nouveau Jack l'Eventreur. Mais aussi l'effarement, car personne ne pensait q'un enfant de quatorze ans capable de commettre de sang-froid un acte aussi abominable. Les spécialistes, en particulier, sont confondus devant une telle maturité dans le crime. Les expressions utilisées dans la lettre au Kobe Shimbun, ils le redisent, sont tout à fait celles d'un psychopathe. Comment une telle chose est possible ' Qui est ce monstre '
Qui il est, on ne le sait pas et on ne le saura jamais. En revanche, le commissaire principal Sieshi Yamashita rend publique une partie de son interrogatoire.
' Le meurtrier a attiré Jun Hase devant le pylône de télévision, l'a étranglé et l'a décapité à l'aide d'un couteau qu'il avait emporté. (suivre...)


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