Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 2e partie n La dame en noir ôte sa voilette, et regarde l'amnésique bien en face, et c'est le professeur Corolla qui sursaute en reconnaissant sa femme Giulia.Mme Carolla examine, inspecte puis demande timidement si elle peut rester seule avec lui quelques minutes. Cette faveur est aussitôt accordée bien entendu.Un face à face dans ces cas-là, est la meilleure manière de simplifier les choses.Et à l'issue de ce tête-à-tête, M. et Mme Carolla se jettent dans les bras l'un de l'autre, en larmes définitivement convaincus qu'ils sont mari et femme.Comment ont-ils fait? Ceci les regarde, et personne n'aura de détails. Il y a certainement des points de repère sur un corps humain, qui exigent la discrétion.Voilà donc les époux partis pour Vérone, où le professeur a bon espoir de retrouver le reste de sa mémoire. Son cadre familier, ses meubles, ses enfants, qu'il a à peine connus. Tout cela va peu à peu le remettre dans sa peau. Les meilleurs médecins vont s'occuper de lui. Ce sera long, car il s'agit de reconstituer un puzzle dont les morceaux sont éparpillés sur dix ans.Deux jours après son départ de l'asile, alors que le professeur Carolla examine en détail l'importance de sa fortune (une bonne fortune), une femme se présente à l'asile de Turin.Trente ans, plutôt vulgaire, vêtue pauvrement elle se nomme Rosa Brunelli et demande à voir le directeur de l'asile :«Je viens chercher mon mari, celui qu'on a montré dans les journaux? ce salopard m'a laissé tomber avec un gosse sur les bras, où est-il 'Et Rosa Brunelli montre ses papiers, la carte de travail de son mari, sa carte d'identité, une feuille de paie, le tout au nom d'un certain Mario Brunelli, typographe, celui qu'elle traite de salopard.Et Rosa se met à hurler quand on lui affirme que, l'homme en question ne peut pas être son mari : puisqu'il est le professeur Carolla deVérone, un honme distingué, riche et qui a déjà une femme et deux enfants...Rosa hurle en effet, comme peuvent hurler les Siciliennes, en fournissant une bonne dizaine de témoins, et le double d'arguments. Elle demande une confrontation alerte la police, montre son enfant à qui veut le voir, prouve qu'il ressemble à son, père comme deux gouttes d'eau... Et le scandale éclate à Vérone, dans la belle maison du professeur Carolla.Rosa en fait quotidiennement le siège, enveloppée dans un châle, son enfant contre elle, les journaux sont avec elle, et finalement la police aussi. Elle est le vivant reproche, la statue du désespoir, agrippée aux grilles du palais Carolla, femme et mère abandonnée, elle est en passe de gagner la partie.Car, preuve irréfutable de l'identité de l'inconnu du cimetière, il a les mêmes empreintes digitales que Mario Brunelli le typographe.Les empreintes de ce Mario Brunelli disparu, sont apposées sur sa carte de travail, on peut donc les comparer à celles de l'inconnu. Le professeur Carolla ne peut pas en dire autant, et depuis M. Bertillon, on ne discute pas une empreinte digitale.A suivre


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