Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 3e partie n Après avoir vainement sonné à la porte d'entrée, Mitchell et Waco décident d'escalader les hauts murs de la maison de Robert Hansen.C'est illégal, mais il y a urgence, il sera toujours temps de régulariser après, si besoin est. La propriété est si vaste que la piste aérienne n'en occupe qu'une petite partie. L'avion est là. Et Robert Hansen, est-il là lui aussi ' Sa voiture, une Land-Rover, est au garage. L'inspecteur sort son revolver, le shérif, lui, s'est muni d'un fusil de chasse.La maison n'a rien de commun avec les baraques du village. C'est une vaste demeure en matériaux modernes, à deux étages. La faire construire ici, loin de tout, a dû coûter une fortune. La porte d'entrée n'est pas fermée à clé. Redoublant de vigilance, les deux hommes la poussent.L'intérieur les surprend par son luxe : boiseries, meubles de style et épais tapis. Les murs sont couverts de trophées de chasse beaucoup d'ours de grande taille, effrayants avec leur gueule ouverte, ainsi que des animaux habitant sous d'autres climats, que Robert Hansen a rapportés de chasses lointaines : lions, tigres, buffles, rhinocéros.Les policiers parcourent successivement toutes les pièces. Pas de trace du maître des lieux, ni du passage de l'une ou l'autre jeune femme. Il ne reste plus que la cave, et ce n'est pas sans une certaine appréhension que l'inspecteur et le shérif y descendent...Les lieux sont en apparence tout ce qu'il y a d'ordinaire. Ils abritent la chaudière et un grand tas de bois. Sans se concerter, les policiers le défont. Leur crainte se confirme : au-dessous, la terre a été visiblement remuée. Il y a des pelles sur place et il ne leur faut pas creuser longtemps pour faire la macabre découverte qu'ils redoutaient.Le premier cadavre qu'ils mettent au jour est celui d'une femme de vingt-cinq ans environ, portant une robe rouge et des chaussures à talons hauts. Elle est à demi décomposée mais, curieusement, il y a très peu d'odeur. Sans doute le sol est-il très froid l'hiver... Earl Waco déclare en la voyant? Le bûcheron avait parlé d'une robe rouge c'est elle...Surmontant leur répugnance, les policiers entreprennent de faire les premières constatations. La morte porte une large blessure à la tempe droite. Le shérif prend un canif dans sa poche et extrait la balle qui y est logée. Il l'examine quelques instants.Ruger 14. Ce sont les munitions qu'on emploie pour les ours...Pendant ce temps, l'inspecteur Brian Mitchell s'est intéressé aux vêtements. Il fait part à son tour de ses conclusions.??La robe est déchirée et les chaussures sont très abîmées. Elle a dû courir longtemps dans la nature. A mon avis, elle s'est enfuie, il l'a rattrapée et il l'a abattue...Le second corps est dans un état de décomposition plus avancé, le squelette est par endroits visible. C'est celui de la première danseuse, enlevée deux ans plustôt, et tuée d'une balle dans la poitrine. La balle est logée entre les côtes, qui sont apparentes. Encore une fois, Earl Waco l'extrait et conclut??Ruger 14...L'inspecteur Brian Mitchell, qui inspecte de nouveau les vêtements, est profondément troublé.??C'est très étrange ! C'est exactement comme pour l'autre : la robe est déchirée et les chaussures sont presque en lambeaux. Elle aussi a couru longtemps dans la nature.??Il faut croire qu'elle s'est échappée également et qu'il l'a rattrapée...A suivre


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