Algérie

Histoires vraies



Résumé de la 1re partie n William Kellog contemple le contenu de la caisse avec satisfaction. Cent vingt kilos de bâtons de dynamite !Un ouragan fait irruption dans la pièce. C'est Mme Mac Guire, la logeuse.? Quand j'ai entendu ce vacarme, j'ai été sûre que c'était vous ! Et les dégâts ' Qui va me les payer, les dégâts '??Mais moi, bien sûr...??Avec quoi ' Les inventeurs n'ont pas le sou, c'est bien connu !Pour toute réponse, William Kellog met la main à sa poche et en sort cinq billets de 1 livre.??Ce sera suffisant 'La femme s'adoucit instantanément, empoche l'argent, bougonne quelques mots et s'en va. L'agent Lesly s'adresse à l'habitant des lieux.??Ça ira pour cette fois-ci, mais à l'avenir, soyez plus prudent. On vous a à l'?il.A peine le policier parti, William Kellog se ren-frogne. La police le surveille : c'est le pire qui pouvait lui arriver. Les deux premières fois, tout s'était bien passé. Ce serait trop stupide que cela ne marche pas ce coup-ci ! D'autant qu'il était à deux doigts de réussir...Il époussette ses vêtements maculés de plâtras et de cendre et recoiffe ses cheveux. Il remet dans sa poche le portefeuille, qui est bourré de billets de banque. Lui, l'inventeur impécunieux, a une petite fortune en liquide ! Mais elle n'est pas encore suffisante et c'est pour cela qu'il va continuer. Seulement, après ce qui s'est passé, il doit faire vite. Il se donne deux jours,trois au maximum.Deux jours ont passé. William Kellog se dirige verssa masure en compagnie d'un homme bien mis Horace Winslow, employé des assurances Lloyd. Comme l'homme fait la grimace en arrivant dans cet endroit sinistre, il s'emploie à le rassurer.??J'ai entreposé la marchandise ici parce que c'est proche du port...L'homme ne fait pas le moindre commentaire. Quelques minutes plus tard, William Kellog désigne la grande caisse de la pièce du bas à son interlocuteur.Elle contient des objets d'art antiques. Je veux l'assurer pour 1 500 livres.Winslow sort un carnet de sa poche et y inscrit ce que vient de lui dire son client.??Sur quel navire va embarquer la marchandise '??Le paquebot Moselle à destination de New York. Il part demain à 11 h 30.??Très bien. Pouvez-vous ouvrir la caisse pour que je vérifie '??Malheureusement, c'est très difficile. L'emballage a été fait par des spécialistes. Il s'agit de pièces de grande valeur et très fragiles.L'homme des assurances a un haussement d'épaules.? Comme vous voudrez. La prime s'élèvera à 50 livres.William Kellog met la main à son portefeuille, sort la somme demandée. L'assureur s'en empare, lui remet sa police et prend congé...William Kellog est tout sourire. Pour la troisièmefois, il va réussir son coup et ce sera la dernière. Quand le Moselle aura sombré, il touchera les 1 500 livres et aura assez d'argent pour cesser son activité, assurément rentable, mais tout de même dangereuse.Activité criminelle aussi, car, sous ses dehorsconvenables quoique un peu farfelus, William Kellogest un assassin ! Sa façon de procéder est aussi simple qu'effroyable. Il expédie par bateau une caisse bourrée de dynamite qu'il fait assurer comme contenant des ?uvres d'art. A l'intérieur se trouve un mécanisme de mise à feu de son invention, qui lui donne tant de mal à mettre au point. Il est conçu pour se déclencher en cas de fort roulis. Comme les bateaux sur lesquels embarque la caisse vont aux Etats-Unis, la mer est forcément forte à un moment ou à un autre.A suivre




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