Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 3e partie n Le lieutenant Brian est proche du découragement. Il n'arrive pas à plus de résultats que les autres. Et le pire, c'est qu'il ne voit pas de quelle manière réussir.Carducci est une grosse prise, la première. C'est, de notoriété publique, un des plus proches de Bertolino...Son correspondant continue? Ce n'est pas tout, lieutenant. Le garde-côte est parvenu à remorquer le bateau. A l'intérieur, il y avait une quantité importante de marijuana et surtout un appareillage radio très sophistiqué : goniomètre et récepteur ultra-perfectionné capable de capter les messages émis sur la fréquence de la police...Arthur Brian pousse un soupir de soulagement. Non seulement il a sous la main un des plus importants lieutenants de Bertolino, mais il vient de comprendre pourquoi tous ses efforts pour capturer les trafiquants ont échoué jusqu'ici... Comment n'a-t-il pas penséplus tôt aux messages que la bande pouvait capter, à leurs navires et à leurs voitures qu'elle pouvait repérer à l'aide de leurs goniomètres ' Bien sûr, il aurait dû se douter qu'un gang aussi puissant que celui de Ber-tolino disposait d'un matériel bien plus perfectionné que la police...Sa première tâche est de faire parler Jimmy Car-ducci. Avant de l'interroger, le lieutenant Brian s'est renseigné sur son compte. Cet Italien émigré aux Etats-Unis avant la guerre appartient sans nul doute à la Mafia. Depuis qu'il fait partie du gang de Dick Bertolino, il est suspecté de deux meurtres. De plus Interpol, que le lieutenant a consulté, l'a informé que Jimmy Carducci était recherché au Mexique pour l'assassinat d'une prostituée et qu'un mandat d'arrêt international avait été lancé contre lui. Avec tous ces éléments, Arthur Brian est pratiquement certain de pouvoir envoyer Carducci en prison pour le restant de ses jours. Pourtant, ce n'est pas cela qui l'intéresse. Dick Bertolino remplacera son lieutenant par un autre et rien ne sera changé. Non, ce qu'il veut, c'est le gang tout entier. Maintenant qu'il tient un des responsables, il ne doit pas laisser échapper cette occasion...Jimmy Carducci est amené quelque temps plus tard devant lui. C'est un petit homme râblé, très brun, qui doit avoir la quarantaine. Le lieutenant remarque tout de suite chez lui cet air buté qui caractérise les vrais durs. Ce ne sera sûrement pas un client commode. Pourtant Carducci va avoir une surprise.Arthur Brian lui fait signe de s'asseoir.? Je suis heureux de saluer le premier lieutenant de Bertolino que je vois dans mon bureau...Carducci prend un air faussement étonné.? Je ne comprends pas de quoi vous voulez parler...? Vous n'êtes pas un lieutenant de Bertolino 'Devant cette attaque aussi naïvement directe, le gangster ne peut s'empêcher de rire.? Qui vous a dit ça ' Vous avez un témoignage contre moi ' Une preuve 'Et c'est alors qu'Arthur Brian prononce une phrase inouïe, invraisemblable :? Bien. Alors, dans ce cas, vous êtes libre.Jimmy Carducci ouvre de grands yeux. Il articule :? Libre... Comment ça, libre '? Libre... Vous êtes libre, un point c'est tout...Carducci a pâli. Il se met à trembler légèrement.? Enfin, lieutenant, vous n'allez pas me relâcher comme ça... Je vais avoir des ennuis...? Ah ' Quels ennuis '? Enfin, lieutenant, vous devez m'arrêter. Mon bateau était bourré de marijuana. Vous n'avez pas le droit de me laisser partir...Arthur Brian sourit calmement.? Qui me dit que c'était votre bateau ' Je vais effectivement faire une enquête et je vous demande de ne pas vous éloigner. En attendant, je n'ai plus besoin de vous... Laissez-moi, j'ai du travail...A suivre




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