Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 3e partie n Dans quelques heures, la nuit va tomber et ce sera la mort pour les quatre hommes. Tout à coup, William croit entendre le bruit d'un avion?Cette fois le doute n'est plus possible, un avion approche. Malgré le froid qui leur cloue les jambes, les quatre naufragés se sont dressés dans le canot... Là-bas, au ras des flots, un avion arrive droit sur eux.«Il nous a vus !»De fait, l'avion effectue un grand virage, revient vers eux et jette un sac étanche dans lequel les naufragés trouveront du rhum, du chocolat, de l'eau, des cigarettes, et des fusées.Deux heures plus tard, une vedette vient mettre un terme à leur cauchemar, la tragédie est finie...De retour à la base, après avoir reçu l'accueil que l'on imagine de la part de leurs camarades, les quatre hommes s'apprêtent à passer la nuit à l'infirmerie. C'est alors que le lieutenant Mossel s'approche d'eux, un pigeon blotti entre ses mains.«Messieurs, voici votre sauveur.Tandis qu'ils caressent, non sans une certaine émotion, leur sauveteur, le lieutenant leur demande la raison pour laquelle ils n'ont pas écrit de message sur la feuille qui était dans la capsule.Après avoir fait répéter la question tant sa surprise est grande, William prend à témoin ses camarades...«Mais, il y avait un message... c'est moi-même qui l'ai écrit.??Absolument pas, dit Mossel, je l'ai vu, je suis affirmatif.??Alors il aura été effacé par l'eau de mer.? Cela m'étonnerait beaucoup, le papier était parfaitement sec.»Comme il n'est plus l'heure d'entamer une polémique sur un tel sujet, William conclut en disant que l'essentiel c'était que Max ait réussi à revenir à son pigeonnier.«Max ' vous êtes sûr que c'était Max '»Le commandant prend à nouveau ses camarades à témoin : il a vérifié devant eux, c'était bien le matricule 813, celui deMax.«Et l'autre, Winkle '» demande Mossel.William explique que l'autre pigeon a dû couler avec l'avion car personne ne l'a revu.Alors le lieutenant Mossel retourne doucement sur le dos l'oiseau qu'il tient dans ses mains et tirant avec précaution sur sa patte encore souillé de mazout, déplie le matricule qui s'y trouve attaché...«Regardez, c'est le 1009.»Les quatre hommes durent se rendre à l'évidence. Max le pigeon qu'ils avaient forcé à partir n'était jamais arrivé à destination. Au moment du choc, la cage du deuxième pigeon avait dû s'ouvrir et c'est lui qui s'était envolé sans que personne n'y prête attention. Ce n'était pas Max, mais Winkle qui avait passé la nuit sur le pétrolier et qui les avait sauvés tous les quatre. Winkle ne regagna jamais son pigeonnier. Il resta à la base comme fétiche et y mourut de sa belle mort à l'âge de treize ans.Aujourd'hui, on peut le voir, naturalisé, au musée de Dundee. A côté de lui, on peut lire cette citation, épinglée sur un petit socle de velours rouge :Winkle, pigeon voyageur, a fait preuve d'une endurance exceptionnelle au cours d'une mission en mer du Nord, sauvant ainsi quatre aviateurs de la R.A.F.A côté de la citation, se trouve la médaille du Dickin Award, ce qui correspond, pour les animaux, à la plus haute distinction qu'un militaire britannique puisse recevoir : la Victoria Cross.




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