Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 3e partie ? Arthur Taylor et Baldwin Bredell répètent l'opération avec cent billets de un dollar et, lorsqu'ils ont en leur possession dix mille dollars, ils prennent des vacances sans prévenir William Jacobs.Combien y a-t-il de faux billets en circulation '??Impossible de le savoir.??Il faut que vous l'arrêtiez tout de suite, sinon c'est la catastrophe !Mais c'est plus facile à dire qu'à faire et William P. Hazen n'arrive à rien... Alors, le secrétaire au Trésor, Gage, prend une décision inouïe : il fait retirer de la circulation tous les billets de cent dollars ! Il y en a pour vingt-six millions. La nouvelle fait évidemment sensation dans le pays et c'est un terrible aveu d'impuissance pour le gouvernement.Une personne comprend tout de suite ce que cela signifie : le marchand de cigares Jacobs. Il se précipite à l'imprimerie. Il y trouve Baldwin Bredell et Arthur Taylor, qui viennent de rentrer de voyage.??Vous m'avez roulé ! Vous m'avez trahi !??Calmez-vous. On voulait juste faire une expérience. Elle est réussie, non ' Vous l'avez, votre ?uvre d'art...William Jacobs se radoucit. Quand on a à sa disposition de tels génies, il faut les ménager.??D'accord. Mais vous allez vous mettre tout de suite sur le nouveau billet de cent dollars à l'effigie de Lincoln. Ne faites plus que cela.??Et les clients '??Proposez-leur des tarifs assez élevés pour qu'ils renoncent. Vous n'en aurez plus un seul. Faites vite ! Travaillez nuit et jour.??OK. C'est vous le patron...Quelques mois ont encore passé. Le secrétaire au Trésor Gage a destitué le chef du Service secret Hazen et le nouveau titulaire, John Wilkie, mène l'enquête avec acharnement. Avec discernement aussi. Il a compris qu'il n'y avait que des graveurs et des imprimeurs professionnels pour obtenir un tel résultat. Il fait surveiller ce milieu et ne tarde pas à apprendre que Baldwin Bredell et Arthur Taylor, établis à Philadelphie, demandent des prix de nature à décourager les clients. Or, le premier faux billet venait de Philadelphie.Une enquête approfondie apprend qu'ils sont en relation avec Jacobs, fabricant de cigares, qui a déjà eu affaire avec la justice. C'est suffisant pour qu'ils soient arrêtés. Baldwin Bredell nie avec la dernière énergie et avec d'autant plus d'assurance qu'ils ont eu le temps de cacher leurs planches à billets, mais Arthur Taylor, plus faible et tenaillé depuis le début par le remords, ne tarde pas à avouer.Baldwin avoue à son tour. Les deux complices disent même tout aux policiers, y compris la manière de couper les billets en deux, qui va devenir aussitôt un secret d'Etat ils indiquent aussi, contre la promesse d'une peine légère, l'endroit où ils ont caché leurs planches.Lorsque leur avocat, E. Semple, vient les voir dans leur cellule - car ils partagent la même cellule -, il est furieux contre eux. C'est un vieux routier, au courant de toutes les ficelles, et il enrage de leur naïveté.??Vous n'auriez jamais dû leur remettre les planches !??Mais ils nous ont dit que cela nous vaudrait l'indulgence.??Ils vous ont eus ! C'est l'inverse. Quand il s'agit de faussaires exceptionnels comme vous, le gouvernement n'a qu'un souci : récupérer leur matériel. Et pour cela, il est prêt à transiger. Vous auriez pu obtenir le sursis. (A suivre...)




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