Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 2e partie ? Guillaume voit arriver avec terreur, le moment où il va devoir vendre son café à l'enseigne très parisienne...Entre deux nuits sans sommeil, Gros Guillaume met son plan sur pied. Il estime la somme dont il aurait besoin pour redresser la situation. Peut-être que quelques dizaines de milliers de francs suffiraient. Pour voir, pour tâter le terrain, se faire la main, il contacte un monsieur qui aimerait bien acheter une Renault Espace. Guillaume espère que l'homme va arriver avec 70 000 F en liquide dans sa poche. Il lui donne, par téléphone, rendez-vous sur le parking d'une grande surface locale. L'homme vient mais, sur le parking, une patrouille imprévue de gendarmes complique la chose. Rien ne se passe...Gros Guillaume, au bout de ses réflexions, téléphone à une banque locale et raconte une histoire de gain au Loto qui devrait déboucher sur un placement important mais discret. Un des responsables de la banque prend rendez-vous sur le parking de la grande surface. Guillaume a peut-être préparé, dans son demi-sommeil, tout ce dont il a besoin pour réussir son mauvais coup. Malheureusement pour lui, heureusement pour le fondé de pouvoir de la banque, celui-ci, méfiant, s'est fait accompagner par un collègue. Gros Guillaume n'avait pas prévu ce renfort. Il ne se montre pas. Il faut tenter autre chose.Troisième essai. Cette fois-ci le responsable de la banque contactée est, pour son malheur, un homme dynamique qui ne veut laisser passer aucune occasion de décrocher un bon client. Il se rend sur le parking. Guillaume, lui, a peaufiné ses préparatifs : il a loué un fourgon qu'il gare sur le lieu du rendez-vous, s'est muni d'un revolver Walter 7,65, est reparti au volant de son véhicule personnel dans lequel il a rassemblé deux couvertures, une Thermos pleine de café bourré de somnifères, du fil de fer, un jerrycan rempli d'eau, de l'Elastoplast, des ciseaux, des sacs-poubelle... Une préparation efficace.Sur le parking, Jean-Miche! P., le fondé de pouvoir de la banque, un homme discret, sérieux, aimable, écoute l'histoire que lui narre Gros Guillaume. Ce dernier prétend soudain qu'il faut rejoindre son fils. Les deux hommes partent dans la voiture de M. P., marié, père de famille, et s'éloignent de quelques kilomètres. Soudain Guillaume demande à son conducteur de s'arrêter. Il prétexte un «petit besoin» mais sort son arme et explique son véritable projet. Il a besoin de 2 millions de francs et prend M. P. en otage jusqu'à ce que la banque les ait versés. Pour ce faire, ils vont rédiger ensemble une lettre qu'on postera immédiatement. On fixe le rendez-vous pour le paiement de la rançon au lendemain. M. P. écrit la lettre fixant les détails, la somme, la nature des billets, l'interdiction de prévenir la police... Pas de «bip» dans les sacs, précise la lettre, et, si tout se passe bien, l'otage sera libéré trois jours après la remise de la rançon... C'est clair, net, précis. Du travail de professionnel, enfin presque...Guillaume, qui a toujours quelques journées de sommeil en retard, emmène alors Jean-Michel, son otage, vers une cabane de chantier perdue dans les bois. C'est là qu'il a l'intention de le garder, endormi par le café drogué, jusqu'à l'issue heureuse de son plan machiavélique. Ensuite Guillaume remboursera le prêt qu'on lui a consenti, réglera quelques dettes puis s'envolera vers un pays d'Afrique d'où on ne pourra pas l'extrader et où ses compétences lui permettront sans doute de refaire sa vie... Le rêve. (A suivre...)




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)