Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 1re partie ? La tendresse aveugle de Raymond, au lieu de préparer un ange, a fabriqué un monstre, une machine à tuer sous l'apparence d'une jolie fille.À partir de ce moment Raymond et Josette, sans comprendre pourquoi, perdent le contact avec leur fille : son joli regard si clair fuit le leur. Pis encore, elle s'absente de ses cours, rate les rendez-vous pris pour améliorer ses scores en natation. De toute évidence elle mène une double vie. Ils ne tardent pas à apprendre qui est la cause de ces changements. Ils ignorent encore que, le soir, à la nuit tombée, Marilyn se glisse par le balcon de sa chambre pour aller rejoindre Francis. Oh, pas pour des orgies, pas même pour aller tâter des paradis artificiels... Pour vivre autre chose dans un univers moins aseptisé que celui que lui offrent ses parents et son monde scolaire et sportif... Pour rêver, changer d'échelle de valeurs, pour être amoureuse.Francis pourtant, un beau soir, sonne chez les parents de sa bien-aimée : il demande officiellement l'autorisation de sortir avec leur fille. Raymond, révulsé devant tant d'impudence, refuse à demi : jamais en semaine. Peut-être est-ce là leur erreur... qui pourrait bien leur être fatale.Marilyn et Francis se rencontrent désormais chez Jean-Michel, un garçon qui, lui aussi, a des problèmes. Mais, malgré sa timidité et son air effacé, malgré sa situation de chômeur, Jean-Michel, éperdu d'admiration pour Francis, possède un bien appréciable pour les jeunes amoureux : un appartement où ils peuvent se retrouver loin du monde des adultes. Marilyn ne voit d'ailleurs plus beaucoup ses «vieux». Uniquement pour réclamer de l'argent de poche... que Raymond et Josette, scandalisés par les événements mais prêts à tout pour récupérer leur fille, donnent en poussant des soupirs.Cependant Marilyn, de plus en plus amoureuse, lors d'une demande d'argent de poche, réussit à subtiliser la carte bleue de ses parents. Bientôt Francis peut regarder la télé-couleur et même écouter ses disques de rock sur sa chaîne tant désirée.Francis sonne à nouveau chez Raymond et Josette : l'accueil est plus que froid. Il doit fuir sous les insultes : décidément ces parents ne sont pas fréquentables. De vrais empêcheurs de vivre... Dans un langage courant mais inhabituel pour elle, Marilyn déclare tout net à ses deux amis : «Mes parents me font ch...» On dirait le langage de l'Agrippine de Brétecher. Ils la fonch... Le mieux serait qu'ils disparaissent. Après tout ils ont fait leur pelote. Fille unique, Marilyn hériterait d'un joli capital : cinq cent mille francs au bas mot. Pas mal : de quoi s'offrir la Porsche (d'occasion bien sûr), l'Australie.., la grande vie.Oui, mais voilà : comment s'en débarrasser 'Jean-Michel, le chômeur à l'air fragile, propose le classique du genre : une carabine 22 long rifle. Il propose même de se charger du «boulot», moyennant la moitié de l'héritage à venir. OK, dit Marilyn, et désormais les promenades du trio sont consacrées à visiter les marchands d'armes. Déception : il faut compter au moins deux mille francs pour l'achat de l'engin. Sans compter les cartouches. Il faut trouver autre chose. (A suivre...)




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