Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 2re partie ? Leur véhicule, comme d'habitude, ne passe pas inaperçu. Un chauffeur routier, garé à côté d'eux, engage la conversation...S'il est venu ici, dans cette île ou il ne connaît personne, tout de suite après sa sortie de prison, c'est pour oublier. Après, il retournera à Vancouver, dans la civilisation, et il se fera payer le plus cher possible pour ses quatorze ans de cauchemar et d'injustice. Mais avant, il doit faire le vide, le calme dans son esprit. Et c'est cela qu'il n'arrive pas à faire.Il se sent bouillir et il est pris de temps en temps d'une rage qu'il ne peut réprimer...Un souvenir surtout lui est intolérable : c'est le premier. Le lieutenant, après lui avoir posé quelques questions à propos de sa femme, l'emmène au poste de police. Le panier à salade est devant la maison, qui l'attend. Il monte. Les portes grillagées se referment sur lui et la sirène retentit. Il est parti pour un cauchemar de quatorze ans. Et ce grillage, cette sirène, il ne pourra jamais les oublier !Francis M. sursaute. Un bruit de moteur vient de retentir. Ce n'est pas possible ! On ne va tout de même pas venir l'embêter jusqu'ici... Le moteur s'arrête. Le véhicule s'est immobilisé tout à côté de sa tente. Comme un fou, Francis bondit dehors. Il se trouve nez à nez avec l'arrière grillagé du camping-car de Michael et Robert Brookes.7 juillet 1993. Le lieutenant Parker, de la police montée canadienne, arrive dans la clairière en compagnie de ses hommes. Il est aux environs de midi. Ils ont été alertés une heure plus tôt par un bûcheron qui passait sur les lieux.Le panier à salade transformé en camping-car est seul au milieu de la clairière. Les portes grillagées peintes en blanc sont ouvertes. Le lieutenant Parker se penche à l'intérieur et découvre le spectacle. Le bûcheron ne l'avait pas trompé : il est horrible. Michael et Robert Brookes ont été assassinés avec une sauvagerie inouïe. Ils sont couverts de coups, donnés avec une arme tranchante. Ils se sont défendus avec acharnement. L'un d'eux a même eu une main coupée.À première vue, leurs agresseurs devaient être plusieurs, car il le fallait pour avoir le dessus sur des gaillards de ce genre. À moins qu'il ne s'agisse d'un fou, la folie donnant parfois des forces incroyables...Un homme seul : c'est ce qui semble ressortir des premières constatations. Les policiers ne tardent pas à découvrir des indices à proximité. Le sol est tassé, il y a des trous dans la terre, visiblement faits par des piquets, et la manière dont ils sont rapprochés indique une tente de taille réduite, une tente individuelle.D'autre part, on découvre dans le panier à salade transformé en camping-car 1 000 dollars soigneusement rangés dans un sac. Le vol n'est donc pas le mobile de l'agression. Tout porte à croire qu'il s'agit d'une altercation qui a mal tourné et sans doute de l'acte d'un dément... De toute manière, le plus urgent est de retourner au bac, où ordre a été donné de retenir tout individu suspect.Quand il a voulu prendre le bac Francis M. a été immédiatement arrêté. (A suivre...)




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