Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 4e partie ? George se rend compte qu'il n'est plus sous la menace de Mac G. Il n'a qu'à pousser la porte et s'enfuir...En remontant, alors que chaque marche qu'il franchit lui coûte un effort de volonté, il essaye de se donner des raisons d'espérer. Tout n'est peut-être pas perdu. Mac G. n'a jamais attaché ses victimes; s'il le fait cette fois c'est sans doute qu'il a l'intention de les épargner. Et puis, cela va prendre du temps. Avec tous les policiers qui sont dans la ville, il y en a bien un qui va remarquer la vitrine brisée.George a un frisson lorsqu'il se retrouve en face de l'assassin au visage de gamin. Entre-temps, il a fait s'allonger à terre tout le personnel.«T'en as mis du temps ! Allez, grouille-toi, tu vas les attacher. Vous autres, restez comme vous êtes.La première est la secrétaire, Nancy. En accomplissant sa besogne George Levin se répète sans arrêt à lui-même : «Il y a encore un espoir, il y a encore un espoir...»Gordon lance un ordre bref.«Recule-toi.»Il s'approche de la secrétaire.«Dis donc, c'est ça que tu appelles un n?ud ' Refais-le en vitesse et si tu recommences, je descends la fille !»La mort dans l'âme, George doit s'exécuter. Et il passe au second corps allongé. Dans sa tête, il y a toujours la même pensée, la seule qui lui permette de tenir le coup : «S'il veut nous attacher c'est parce qu'il n'a pas l'intention de nous tuer.»George continue à s'affairer, agenouillé sur le plancher, coupant les bouts de corde et faisant les n?uds maladroitement. Personne ne dit un mot : le silence est total. Au-dessous de lui, il sent depuis quelque temps une sorte de vibration. Il met un moment avant de comprendre que ce sont les battements de c?ur de ses cinq compagnons allongés. La voix de Gordon Mac G. retentit, sarcastique, cette fois :«N'aie pas peur de serrer, mon gars. De toute façon, ils n'auront pas mal aux poignets longtemps !» George Levin a senti une brusque contraction dans son estomac et il a vu les autres se raidir. Cette fois, c'est la fin. Mac G. a jeté le masque, il vient de dévoiler ses intentions : il va les tuer tous, un par un, comme des lapins...Non, ce n'est pas possible ! Il faut faire quelque chose. N'importe quoi, mais quelque chose, sinon, de toute manière, il est fichu, ils sont tous fichus. Gordon est assis sur une chaise, la carabine sur les genoux. George a remarqué que lorsqu'il s'accroupit pour ligoter ses compagnons, le canon est pointé très légèrement au-dessus de sa tête. Jusqu'à présent, il en a attaché trois. Or le quatrième, Andrew, un des camionneurs, est juste en face de Mac G., à deux mètres environ... Il va se baisser au-dessus d'Andrew, se détendre d'un seul bond en plongeant sous la carabine et là, il faudra agripper le canon et le relever vers le plafond... George Levin se penche sur Andrew... Il prend un morceau de corde comme s'il allait l'attacher. Son c?ur bat avec une telle violence qu'il se force à attendre quelques secondes... «Du calme, George, du calme. Ne pas regarder Mac G., ça lui donnerait l'éveil. S'il a changé sa carabine de position, tant pis !Avoir l'air affairé pour qu'il ne se doute de rien... Voilà... Maintenant !»George a bondi. Mac G. a tiré, mais la balle est passée au-dessus. Maintenant George est sur lui. De la main gauche, il maintient la carabine relevée, tandis que de son poing droit, il le frappe de toutes ses forces à la mâchoire. Andrew et Ernie, le comptable, qui n'étaient pas encore attachés, se précipitent. C'est fini...Cinq minutes plus tard, le commissaire Palmer est là, avec une nuée de policiers.Tandis qu'on emmène Gordon Mac G., qui n'est pas encore revenu de sa surprise, George Levin déclare simplement au commissaire : «Je rentre chez moi. Je vais dire à ma femme qu'elle n'a plus besoin de son revolver.»




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