Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 1re partie ? Quand il entre dans la vie professionnelle, Joseph choisit de participer aux travaux agricoles de l'abbaye...Effectivement, un peu plus loin on peut le voir en train de tirer sur d'innocentes bouteilles vides, qui éclatent sous les impacts des balles.Mais qui est, en réalité, l'ennemi invisible que Joseph cherche à pulvériser ainsi ' La mort sans doute. Après le décès brutal de son père, Joseph a dû affronter aussi la mort accidentelle de Jean-Charles, son frère chéri... Cela fait peu de temps que Joseph s'est installé à l'abbaye. Le voisinage de Dieu ne parvient donc pas à chasser la mort de sa vie ' Joseph sent comme une rage monter en lui. D'autant plus que, un triste jour, Louise, sa mère chérie, lui annonce qu'on doit l'opérer. Opération sérieuse. On parle de cancer. Joseph sent que la mort marque des points, que la personne qui compte le plus à ses yeux va lui être arrachée, elle aussi. Il rentre à l'abbaye et, d'un seul coup, avale tous les cachets qui lui tombent sous la main. On le sauve de justesse. Tout le monde se pose des questions sur sa santé psychique, de toute évidence terriblement précaire.Sous l'emprise de la colère, Joseph, perdant tout son sang-froid, entre un jour comme un fou furieux dans la cellule du frère Henri, alors que celui-ci est penché sur la comptabilité du monastère. «Vous êtes le diable !», lui hurle Joseph en brisant une chaise sur le mur de la cellule. Puis, de ses mains puissantes d'ouvrier, il saisit le frère Henri au cou et commence à l'étrangler.Heureusement, d'autres frères, surpris par ces cris qui troublent le silence habituel du cloître, se sont précipités et ont maîtrisé le forcené. Le médecin appelé d'urgence préconise un placement immédiat dans un établissement hospitalier. Au bout de quelques semaines Joseph peut rejoindre le domicile de sa mère pour se rétablir. Hélas, une nouvelle terrible pour lui renvoie son obsession de la mort. Rémy, le copain silencieux du monastère, est mort d'un infarctus. Joseph est persuadé que la «camarde», la mort, vient encore de marquer un point en lui arrachant un de ses proches... Il disjoncte.Après son séjour en établissement psychiatrique, les moines se manifestent pour récupérer Joseph, pour l'aider à retrouver son équilibre. A la place de la caravane installée à l'extérieur de la communauté, ils lui offrent d'occuper une des chambres reservées aux hôtes de passage. Elle dispose même d'un réfrigérateur et de la télévision. C'est le nouveau domicile que, chaque soir de la semaine, Joseph rejoint après ses huit heures de labeur. Pour y remâcher ses craintes et ses colères...Louise, la mère, après son opération, rejoint, elle aussi, la maison basse et blanche, à la mode du pays, de son village... Joseph lui trouve les traits tirés, elle marche plus difficilement. Il voit dans chacun de ces symptômes les indices évidents d'une mort inéluctable... Cela ne cessera-t-il donc jamais ' Soudain il entrevoit une solution... et passe à l'exécution. (A suivre...)




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