Algérie

Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 2e partie ? Réveillé en pleine nuit, Richard accepte d'accompagner Marcel chez sa fille Céline...Richard, pour éviter le pire, accepte. Mais, par précaution, il se fait accompagner de son fils Jérôme. Seconde précaution, il demande à Marcel de déposer son fusil dans le coffre de la voiture. Et les voilà partis. En route, histoire d'animer la conversation, Marcel-Pierrot déclare, hilare : «Je viens d'en buter trois !» Pas de réponse de Richard qui sait qu'il en est capable. «Tu ne me crois pas ' - Si, si, je te crois !» Il ne demande pas de détails. On roule.Marcel décide alors qu'au lieu d'aller chez sa fille «pour la tuer», Richard va plutôt l'emmener jusque chez Véronique, sa s?ur. Ça fait un an qu'il ne l'a pas vue. Elle sera certainement ravie de le voir débarquer à trois heures et demie du matin. Mais en arrivant, nouvelle déception, la maison est vide. Va-t-on, en pleine nuit, repartir chez Céline, la dénonciatrice, la traîtresse, pour l'exécuter 'Marcel soliloque à haute voix, puis, soudain pris par le sommeil, décide de rentrer. Richard, dès qu'il l'a déposé à l'entrée du terrain vague, file et évacue sa femme et ses enfants vers un lieu plus sûr. On le comprend...Le lendemain, Marcel, un peu dessoûlé, rend visite à Richard. «Qu'est-ce que je tenais hier soir !», dit-il en s'esclaffant. Du coin de l'?il, il aperçoit, dans un chantier tout proche, un jeune homme qui téléphone. «J'ai jamais pu l'encadrer, dit-il à Richard, si tu veux, je le descends.» Richard se garde de rien dire, mais il sait que Marcel est prêt à tout... Marcel qui rentre chez lui... songeur...Comment ne pas être songeur devant trois cadavres '! En effet, la veille, avant l'expédition chez sa s?ur, Marcel-Pierrot, pris d'une envie de «faire le ménage», a tué d'une balle dans l'?il son copain Fernand, comme ça, pour ne plus le voir. Quelques minutes plus tard, Mireille, elle aussi, a pris une balle dans l'?il. Aujourd'hui les deux cadavres sont restés en place, «artistiquement» disposés dans une dernière étreinte par leur assassin, sur les cartons qui leur servaient de couche. Des mouches commencent à bourdonner. Un peu plus loin, dans le cabanon qui sert de W.-C., Fifi, elle aussi, vieille soûlarde qui ne se lavait jamais n'aura plus besoin de songer à son hygiène intime. Marcel lui a logé une autre balle dans la tête. Elle est affalée, impudique. Il lui jette une couverture, comme pour arranger la chose.Alors, soudain découragé, Marcel se dit qu'il s'est mis dans de beaux draps. C'est, pour leur malheur, le moment que choisissent Albert, son neveu, et Raoul, son beau-frère, pour lui rendre visite. Les enquêteurs essaient de savoir à quel moment et à quel propos Marcel-Pierrot leur tire à chacun une balle dans le crâne. Autre question : pourquoi s'en va-t-il téléphoner à Guy P., un homme de soixante-neuf ans qui lui sert de chauffeur et exécute divers petits boulots ' Pourquoi l'invite-t-il soudain à dîner au restaurant et pourquoi lui tire-t-il trois balles mortelles dans le corps Cette hécatombe terminée, «Pierrot le Fou» décide qu'il a pris le mauvais chemin. On le retrouvera le lendemain, couché dans son lit. Après cette vie de galères, après huit condamnations, dont cinq pour violences volontaires, deux pour conduite en état d'ivresse, une pour port d'armes illégal. Après six meurtres en vingt-quatre heures, «Pierrot le Fou» est parti ailleurs en se tirant une balle dans la tête...




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