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Histoires vraies



Histoires vraies
Résumé de la 3e partie - Faute de preuves, Scotland Yard est obligé de relâcher son suspect numéro 1 : Colin Stagg...À cette époque, fin septembre 1992, la presse n'est pas informée de l'état de l'enquête, ignore l'identité du suspect numéro un et ne connaît pas les raisons qui ont forgé l'intime conviction du détective.Car une autre enquête souterraine vient d'être décidée. À l'initiative d'une jeune femme, auxiliaire de police. Son identité demeure secrète. Elle a trente ans, est mariée et mère de famille, et elle se propose d'entrer en contact avec le suspect. «Marilyn» - c'est son nom de guerre - va tout simplement faire la connaissance de Colin Stagg, par hasard, dans le parc de Wimbledon où il se rend souvent... se lier d'amitié avec lui, le faire parler, le mettre en confiance, et rendre compte régulièrement des progrès de cette amitié particulière.Bien entendu, le risque est grand. La jeune femme ne doit absolument pas accepter de rendez-vous hors des lieux publics, ne jamais se rendre seule au domicile du suspect, ne jamais l'accompagner dans un lieu désert. Elle risque sa vie. Pour ce travail délicat, elle est suivie elle-même par un psychologue, qui la conseille au fur et à mesure de l'enquête. Désormais, tout ce que dit ou fait Colin Stagg devant Marilyn est l'objet d'un rapport, patiemment analysé.Les mois passent. Colin se confie de plus en plus, ils ont des rendez-vous réguliers dans un pub, s'écrivent ; le suspect a tellement confiance en son amie qu'il lui parle même de sa première arrestation, de son inquiétude par rapport à la police qui cherche à le «coincer», sous prétexte qu'il est un marginal.Ce travail souterrain est mené de main de maître par la jeune femme dont le sang-froid doit être particulièrement solide. Pour Colin, elle a une identité, elle est la jeune femme qu'il a rencontrée au parc, la première femme à s'intéresser à lui, il est possible qu'il en tombe amoureux - en tout cas, leur «amitié» lui est précieuse.Marilyn est rapidement certaine qu'elle a affaire à un psychopathe dangereux. L'aventure extraordinaire qu'elle mène a débuté au printemps 1993. A la fin de l'été, elle a rassemblé suffisamment d'informations et d'indices pour pouvoir dire à ses patrons de Scotland Yard : «C'est lui.»Une dernière fois elle va serrer la main à son «ami», une dernière fois elle va lui dire «À bientôt». Elle laisse la place aux uniformes.Le 19 août, Scotland Yard annonce à la presse que l'arrestation de Colin Stagg a eu lieu la veille au petit matin. Il a été interpellé à son domicile et une brigade de policiers fouille son jardin, sous les regards avides d'une foule curieuse. L'affaire fait tant de bruit à Londres et le calvaire du petit garçon arraché au corps de sa mère a tant ému l'opinion que le public voudrait bien voir le monstre. Mais, tandis que l'on fouille son jardin, que l'on retourne soigneusement les massifs de fleurs, Colin Stagg est déjà en prison, officiellement inculpé de l'assassinat de Rachel.Les voisins n'ont jamais eu à se plaindre de lui. Un garçon calme, qui n'avait pas changé depuis sa première arrestation. Il se rendait chaque jour au parc de Wimbledon avec son chien, un bâtard marron et beige du nom de Brandy. (A suivre...)




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