Algérie

Histoires 'tranges La for't Aokigahara Jukai (2e partie)



Histoires 'tranges La for't Aokigahara Jukai (2e partie)
Résumé de la 1re partie - La légende dit que ceux qui se sont engagés dans cette mer végétale n'en sont jamais revenus. Aujourd'hui encore, beaucoup de randonneurs perdent leur chemin.D'autres affirment que si vous suivez les indications de votre boussole, vous tournez en rond revenant ainsi à votre point de départ. Des dysfonctionnements provenant des outils de mesure digitaux ont aussi été remarqués. Aokigahara est si dense que la lumière du soleil y pénètre très difficilement. Nombreux sont ceux qui affirment qu'il vous est impossible de vous diriger avec le soleil, car si vous levez la tête, vous ne voyez qu'une petite parcelle du ciel. A cause de la densité du feuillage, les GPS ne fonctionnent pas, bien que quelques personnes aient prouvé le contraire avec un GPS de meilleure qualité. Etant très similaire, le paysage crée, dans votre esprit, une distorsion du sens de l'orientation. De ce fait, les différentes directions qui s'offrent à vous, se ressemblent toutes. Si vous regardez devant vous pour marcher droit, vous risquez fortement de glisser et de chuter : le sol paraît solide alors qu'en vérité, il est souvent à 30 ou 40 cm plus bas, sous un tapis de racines et de feuilles, lesquelles créent une toile donnant l'illusion d'un terrain parfaitement plat. Aussi, cette forêt possède de nombreuses cavités énormes et profondes, formées par la nature même de sa base qui n'est que lave. Ces crevasses ouvrent largement leurs gueules sous la mousse et la végétation. Il est très facile de chuter à l'intérieur et de vous retrouver avec horreur, face à des squelettes qui moisissent là depuis fort longtemps. Aucune issue, ni aucun sauvetage n'est possible si vous êtes seul. Notons que d'étranges cavernes se terrent dans le sol de cette forêt. Plus étonnant, elles sont prisonnières des glaces y compris l'été. D'autres, prisonniers de cet «enfer vert», ont marché pendant des jours, croisant, ici et là, quelques squelettes et cadavres en décomposition, et sont morts affamés avant de servir de repas aux animaux sauvages. Tous ces phénomènes ainsi que d'autres faits divers ont créé toutes sortes de légendes à propos de monstres, de gobelins et de fantômes qui hantent cette forêt. En 1959, l'écrivain japonais Seicho Matsumoto a écrit une nouvelle à propos de cette «magnifique forêt abandonnée et sauvage», en affirmant qu'elle est l'endroit idéal pour mourir en secret et sans que l'on puisse retrouver votre corps. Cette nouvelle du nom de Kuroi Jukai (forêt noire) fut publiée dans un magazine. La nouvelle se termine avec le suicide des amants dans cette sombre forêt. Après la publication de cette nouvelle, l'endroit est devenu le lieu le mieux indiqué pour se suicider. Régulièrement, les corps sans vie de lecteurs suicidaires sont retrouvés là. (A suivre...)


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)