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Histoires étrangesMystérieuse chasse au trésor (4e partie et fin)



Histoires étrangesMystérieuse chasse au trésor (4e partie et fin)
Résumé de la 3e partie - De toute évidence, les mystérieux constructeurs de cet ingénieux système se sont donné un mal fou pour empêcher des intrus d'accéder à leur trésor...La compagnie Truro, celle qui avait découvert la plage artificielle en 1850, a dû, à son tour, abandonner les travaux, ruinée, sans jamais être parvenue à pomper le puits principal. Après une autre vaine tentative pour atteindre le puits principal au moyen d'un autre tunnel, le fond du puits s'effondre en partie dans le tunnel, en partie on ne sait où, peut-être dans une grotte ou une cavité située dans les profondeurs de cette île. En 1861, une nouvelle firme recommence le creusage. Le puits-au-trésor s'effondre encore une fois. On achète une pompe à moteur. La chaudière éclate, tuant un ouvrier.
La compagnie est en faillite en 1867. Une troisième reprend en 1897 avec une pompe à vapeur. On creuse le puits jusqu'à 111 pieds, mais la pompe tombe en panne et l'eau s'élève à nouveau. Ec'uré, on prend alors les grands moyens : on fore cinq trous dans le sol, dans lesquels on insère des charges de dynamite, le long de la direction présumée du tunnel d'irrigation, qui amène l'eau de mer jusqu'au puits. On fait sauter. L'eau est pompée, avec succès, pour la première fois en 90 ans. Le forage reprend, et dépasse les niveaux de toutes les explorations précédentes. À 50 mètres (163 pieds), la pointe de la foreuse rencontre un obstacle : 17,5 cm de ce qui semble être du ciment. Sous le ciment, il y a dix centimètres de bois, puis un mètre de métal, puis de nouveau du bois et du ciment. Touche-t-on enfin au but ' Il semble y avoir là une voûte de deux mètres. Les coffres placés 20 mètres plus haut, qu'un forage avait localisés 50 ans plus tôt et dont on a perdu la trace lorsque le plancher qui les soutenait s'est effondré ne l'auraient-ils été que pour satisfaire la curiosité, alors que le vrai trésor se trouverait plus bas ' Avant d'aller plus loin, en mai 1898, par mesure de prudence, on répand de la teinture rouge dans le fond du puits afin de s'assurer que le tunnel d'irrigation a bel et bien été détruit. On ne voit rien sur la plage : victoire !... jusqu'à ce que, plus tard, dans la journée, des ouvriers aperçoivent une immense tache rouge qui recouvre une autre partie de la plage. Il existe donc un deuxième tunnel d'irrigation ! On cherche son entrée, en vain. Les forages continuent, se multiplient. Après des semaines de travail, dans un amoncellement de boue, les hommes ne peuvent même plus localiser le puits original. Après avoir investi plus de 115 000 $, les nouveaux actionnaires décident d'abandonner. Leurs successeurs n'auront pas plus de succès. En fait, le travail est devenu aujourd'hui considérablement plus difficile : l'île a tant et si bien été creusée qu'elle s'est transformée en une éponge. Les chênes ont disparu. Plus personne ne sait où se trouve le puits original. Et on n'a toujours pas l'ombre d'un indice sur ses constructeurs. Mais on continue à creuser. Les actuels rêveurs sont ceux de la compagnie Triton Alliance, qui creusait toujours, à l'été 1997. Mais c'est là tout ce qu'il était possible d'arracher à son président, M. Tobias. Pour le reste, comme d'habitude, le mutisme. On ne sait donc pas si la compagnie Triton a trouvé quelque chose... ou si elle connaîtra le sort de ses prédécesseurs...


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