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Histoires étrangesMiracle de Lourdes ou inconscient collectif '



Histoires étrangesMiracle de Lourdes ou inconscient collectif '
Merveille - A l'encontre du scepticisme généralement adopté face à ce phénomène étrange, par les médecins, le docteur Le Bec s'est penché sur le phénomène des guérisons miraculeuses de Lourdes.La rigueur de son analyse médicale passe au crible 11 cas de miraculés, présentant diverses pathologies.
Des cas qui tendent à faire admettre la possibilité d'une intervention surnaturelle... Une enquête du Monde de l'Inconnu, aux frontières du surnaturel ... au-delà de la science ! Loin des rumeurs et des on-dit, le Docteur Le Bec a donc choisi de mettre son expérience de la médecine au service d'une pertinente enquête sur des cas de guérisons miraculeuses à Lourdes. En s'appuyant sur une analyse médicale pointue et rigoureuse, ce chirurgien s'est particulièrement intéressé au côté «instantané» des guérisons, dans des pathologies pourtant assez graves telles qu'une tuberculose vertébrale ou un ulcère de la jambe.
Comme le docteur nous l'explique en introduction de son livre, le facteur Temps est pourtant normalement indissociable du bon rétablissement du malade. Soigner et remettre quelqu'un sur pied prend du temps, c'est pour cette raison que la reconstitution instantanée de cellules ou de tissus laisse supposer une intervention surnaturelle. La théologie classe les phénomènes miraculeux dans plusieurs catégories différentes. Le miracle de la première classe (Supra Naturam) est celui qui dépasse d'une façon absolue les forces de la nature : la résurrection d'un mort en est le parfait exemple.
Un miracle de la seconde classe (Contra Naturam) se présente lorsque l'effet produit est contraire à ce qui aurait dû se produire selon les lois naturelles : docteur Le Bec évoque le cas de 3 enfants demeurant sains et saufs dans la fournaise.
Enfin, les miracles de la troisième classe (Praeter Naturam) regroupent presque toutes les guérisons miraculeuses, la lésion qui est guérie sans remèdes et de manière subite ne saurait être naturelle. En cas de guérisons miraculeuses, trois conditions cliniques sont impérativement requises pour faire la preuve d'une intervention surnaturelle et inexpliquée : l'existence démontrée d'une altération des tissus ou d'une perte de substance, l'existence démontrée d'une cicatrisation effectuée instantanée, ou dans un temps manifestement trop court pour une guérison médicale naturelle et la persistance de la guérison et rétablissement des fonctions constatés pendant un temps assez long pour ne pas être une simple amélioration. Il est également important de savoir que les phénomènes d'ordre purement nerveux (névrose, hystérie) ne sont pas intégrés à cette classification. Les 11 cas étudiés par le docteur Le Bec présentent tous ces conditions réunies, elles peuvent donc être considérées comme des guérisons surnaturelles. Les sceptiques prennent souvent l'argument de la suggestion pour expliquer les guérisons miraculeuses.
Et il est vrai que de nombreuses pathologies peuvent être soignées par un «déclic» du patient, qui peut guérir de manière spectaculaire en modifiant subtilement son état d'esprit et sa conscience. Ce phénomène est très en vogue dans les pays Anglo-Saxons, et connu sous le nom de «Faith Healing», littéralement «la Foi qui guérit». Mais la différence avec le vrai miracle médical, c'est, une fois de plus, le facteur Temps : en cas de suggestion, le malade reprend le dessus sur la maladie, mais le temps de rétablissement (à partir du déclic) est identique à celui du patient lambda. Le miracle médical se distingue quant à lui par son extraordinaire rapidité de guérison. Or, même en y croyant très fort, aucun pouvoir de suggestion ne permet la régénération instantanée des tissus.


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