Algérie

Histoires Etranges / Naufrage du Lusitania



Histoires Etranges / Naufrage du Lusitania
Résumé de la 2e?partie n Le paquebot sombra en 15 à 18 minutes, ne permettant qu'à 6 canots sur 22 d'être mis à l'eau. Sa coque repose toujours par 93 mètres de profondeur dans une zone brassée par de forts courants.Une deuxième explosion fut entendue («chaudière, charbon ou poudre '» s'interrogea-t-il). Des notes plus tardives de ce capitaine disent que le sous-marin avait déjà tiré ses meilleures torpilles et qu'il ne lui restait que deux (ou trois ') torpilles de bronze, moins puissantes. L'emplacement précis de l'épave (51° 25¢ N 8° 33¢ O) semble être resté inconnu ou oublié durant 20 ans, jusqu'en 1935, lorsqu'un officier survivant du Lusitania, Albert Bestic, rapporta au capitaine Turner, qui finissait ses jours à Crosby, près de Liverpool, un papier presque illisible sur lequel il avait griffonné la position au moment du torpillage. La même année, une équipe emmenée par l'Anglais James Jarrat localise l'épave avec l'aide d'un navire équipé de l'ASDIC. Jarrat et son équipe sont les premiers à visiter l'épave du paquebot. Le nombre des passagers et de survivants varie selon les sources : il y aurait eu 1 158 passagers à bord (128 venant des Etats-Unis, dont le millionnaire Alfred G. Vanderbilt). 128 victimes auraient été américaines (128 selon l'ambassade de France à Washington). Selon d'autres sources, il y aurait eu 703 rescapés sur un total de 2 160 passagers et marins (1 personne sur 3). Malgré les documents cachés et/ou falsifiés à l'époque (l'Amirauté britannique n'ayant admis la présence de munitions à bord qu'en 1923), le Lusitania était un «croiseur auxiliaire armé». Au moment de l'attaque, il transportait vraisemblablement 5 248 caisses d'obus, 4 927 boîtes de 1 000 cartouches chacune et 2 000 caisses de munitions d'armes de poing ou 5 468 caisses d'obus shrapnel et cartouches. Pour d'autres, c'étaient 4 200 caisses de cartouches de fusils, 1 248 caisses d'obus d'artillerie et 18 caisses de fusées.Certains croient qu'il a pu y avoir eu beaucoup plus de munitions dans les cales et une rumeur évoque des lingots d'or. D'autres auteurs encore évoquent la présence d'explosifs cachés dans un pseudo lot de 323 balles de fourrures destinées à la société de Liverpool de B.F. Babcock et Co. Babcock ne s'étant jamais occupé de fourrure, mais ayant précédemment reçu plusieurs livraisons de «coton-poudre», puissant explosif à base de nitrate de cellulose (notamment du coton). Parmi les marchandises embarquées, figuraient 3 863 «boîtes de fromage» de 40 livres chacune destinées à une boîte postale de Liverpool, qui s'est avérée appartenir au superintendant du Naval Experimental Establishment de Shoeburyness. Ce sont 51 tonnes d'obus shrapnel (three-inch bullet shells), six millions de balles de fusil (calibre .303) et une quantité indéterminée de coton-poudre (explosif à base de nitrate de cellulose) et 200 t de munitions pour armes de poing que le Queen Margareth n'avait pu embarquer en raison de difficultés techniques. À partir de 1914, il aurait violé la loi en transportant des munitions lors de tous ses voyages, hormis le premier, sachant que le transport de munitions par des bateaux civils a probablement été fréquent à cette époque.?A suivre




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