Algérie

Histoires étranges L'énigme de l'île au trésor (2e partie)



Histoires étranges L'énigme de l'île au trésor (2e partie)
Résumé de la 1re partie - L'affaire débuta en 1795, lorsqu'un jeune homme de seize ans, Daniel Mc Ginnis, venu de la petite ville de Chester, en Nouvelle-Ecosse, débarqua sur l'île déserte pour y chasser.
Cette année-là, un citoyen prospère de la Nouvelle-Ecosse, Simeon Lynds, créa une entreprise, la première qui fut entièrement vouée à la recherche de trésors. Mais Lynds allait bientôt se heurter à un obstacle majeur, qui découragerait tous ses successeurs : l'eau. Les fouilleurs avaient déjà traversé 8 plateformes de chêne, dont 3 avaient été colmatées avec de l'enduit à bateau et de la fibre de noix de coco. À 28 mètres de profondeur, ils découvrirent la pierre gravée. Enfin, 90 cm plus bas seulement, un outil allait cogner contre un objet dur. Lynds fut aussitôt persuadé qu'il s'agissait d'un coffre ' le coffre au trésor. D'où sa déconvenue lorsqu'il revint le lendemain : le puits était noyé sous 12 mètres d'eau. Durant des semaines, on écopa avec des seaux et des pompes improvisées sans parvenir à réduire le niveau de l'eau. En 1805, les mineurs de Simeon Lynds entreprirent de creuser un deuxième puits, non loin du premier et parallèle à celui-ci. Quand ils parvinrent à 33 mètres de profondeur, ils commencèrent à creuser en direction du trésor. Mais ce fut bientôt la panique : l'eau fit brutalement irruption dans le nouveau puits, qu'elle remplit à la même hauteur que le premier. Simeon Lynds se retrouva pratiquement sans un sou. Le découvreur du puits au trésor, Daniel Mc Ginnis, mourut sur ces entrefaites. Mais en 1849, les deux amis qui l'avaient aidé à creuser le premier trou en 1795, décidèrent de faire une nouvelle tentative. John Smith et Anthony Vaughan, alors septuagénaires, s'étaient assuré dans la ville de Truro, en Nouvelle-Ecosse, le soutien financier d'un consortium. Les puits qu'ils creusèrent, les forages et les pompages qu'ils effectuèrent semblent confirmer la présence de deux coffres. Mais leurs travaux provoquèrent des éboulements dans les puits, dont le fond s'écoula, en même temps que les coffres, dans ce qui parut être une vaste caverne. Peut-être même que les coffres avaient-ils été brisés dans la chute et leur contenu dispersé. En revanche, les chercheurs comprirent enfin la raison pour laquelle le puits se remplissait d'eau et pourquoi le niveau de l'inondation variait avec les marées. À 33 mètres de profondeur, un tunnel avait été creusé qui débouchait sur la mer. Ce tunnel fut dynamité et obstrué en 1893. Pourtant, le puits continuait à se remplir de façon inopinée. Il fallut attendre 1942 pour découvrir qu'un second tunnel, creusé, celui-ci, à 45 mètres de profondeur. Peut-être y en a-t-il d'autres ' (A suivre...)


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