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Histoires étranges Auvergne : l'étrange affaire des filles du diable (2e partie et fin)


Histoires étranges Auvergne : l'étrange affaire des filles du diable (2e partie et fin)
Résumé de la 1re partie - Marie, la femme du meunier, se trouve sur le seuil, affolée.
«Au secours !» crie-t-elle. Derrière elle, dans la cuisine, se produit un spectacle hallucinant, selon les trois agriculteurs qui le raconteront à la presse.
En décembre, on appelle à l'aide un prêtre exorciste mais rien n'y fait. Au réveillon, les fillettes sont de nouveau tirées par des «forces invisibles». Les bougies s'éteignent toutes seules. On croit entendre des bruits de pas dans le grenier qui demeure pourtant vide chaque fois qu'on ouvre sa porte. Le moulin retrouve sa tranquillité en 1903. Précisément, lorsque les deux fillettes quittent la région, sous les regards accusateurs. On les appelle alors... les filles du diable ! Elles rejoignent Paris où elles finiront leur vie. La réputation du moulin demeure encore ancrée dans la mémoire collective. Même s'il n'en reste que des ruines aujourd'hui. Il n'y a même plus de chemin pour s'y rendre. Son propriétaire actuel ne connaissait pas la légende : il l'a apprise seulement après la signature du contrat. Et dans les années 80, la superstition a refait surface lorsqu'un moniteur d'escalade a été blessé sur le site, après qu'une pierre est tombée sur sa tête. Les théories pour expliquer ce mystère, ne manquent pas. Au-delà du paranormal, certains habitants ont accusé le meunier lui-même : il aurait été un joueur de cartes criblé de dettes à qui on demandait de vendre son moulin. Le poltergeist lui aurait alors permis de rendre sa demeure invendable. Il reste une autre piste : celle des fillettes. Car pour la plupart des scientifiques, derrière les histoires de maisons hantées, il y a souvent des canulars montés par des adolescent(e)s perturbé(e)s qui cherchent à attirer l'attention. C'est la théorie de la «vilaine petite fille» formulée au XIXe siècle par Franck Podmore, membre de la Société britannique psychique anglaise. Peut-être, alors, le moulin diabolique n'était-il qu'un endroit où deux enfants souffraient avec fracas et fureur parce qu'elles avaient perdu leur mère.
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