Algérie

HistoireS étranges



HistoireS étranges
Résumé de la 2e partie n Avec le temps, d'autres éléments, non-officiels, apparurent, livrés par les familles ou des membres de l'expédition de secours : les parents des morts affirmèrent que la peau des victimes était d'une étrange couleur brune.La piste fut abandonnée, les Mansis n'ayant jamais fait preuve d'une agressivité particulière et se trouvant au minimum à cent kilomètres à l'est du lieu du campement. Autre hypothèse envisagée : une attaque de rôdeurs ou de bandits de grand chemin. Mais aucune autre trace que celles des randonneurs ne fut découverte. De même, aucune trace de lutte n'était apparente. De lourds soupçons pesèrent sur l'armée soviétique, renforcés par le classement rapide de l'affaire, la confidentialité de certains éléments d'enquête et l'interdiction de fréquentation de la zone durant trois années. On rappela aussi la présence de traces de radioactivité sur le site. Yudin, qui avait été le seul à survivre à l'expédition en ayant rebroussé chemin avant le drame, assura que l'armée était parvenue sur le site le 6 février, soit quatre jours après les faits et près de trois semaines avant l'arrivée des secours civils. Cette théorie d'une culpabilité militaire se heurte toutefois à plusieurs obstacles : d'une part, les secours ne découvrirent aucune trace étrangère à celle des randonneurs, les secouristes ne notèrent aucune trace d'explosion ni la présence de débris métalliques, la base aérienne la plus proche, Sverdlosk, se trouvait à plus de 600 kilomètres et aucun appareil militaire ne disposait à l'époque du rayon d'action nécessaire pour faire l'aller-retour entre sa base et le col, le cosmodrome de Plesetsk ne fut pas opérationnel avant la fin de l'année 1959,???le cosmodrome de Baïkonour ne connut aucune activité à cause des températures trop froides. La présence de radioactivité fut expliquée de deux manières : un incident nucléaire s'était produit l'année précédente à la centrale de Sverdlosk et avait légèrement contaminé la région du col, les traces retrouvées sur les habits des victimes pouvaient provenir de l'utilisation par celles-ci de lampes au thorium. On n'expliqua jamais l'apparition dans le ciel des sphères oranges aperçues par des villageois et par une autre expédition qui se trouvait à une centaine de kilomètres du col. Pour ne pas tomber dans la dérive extraterrestre, des experts apportèrent une explication naturelle à la mort des neuf personnes. Selon eux, les membres de l'équipe auraient été surpris par une avalanche et seraient sortis de la tente précipitamment et partiellement vêtus. Ils se seraient rassemblés en bordure du bois et auraient fait du feu mais un des randonneurs serait tombé d'un arbre en coupant du bois ce qui expliquerait la fracture du crâne. Les plus vêtus seraient retournés vers le campement, se seraient égarés et seraient tombés dans une ravine, ce qui expliquerait les enfoncements thoraciques...Les survivants, ne voyant pas leurs camarades revenir, auraient tenté de rejoindre le camp et seraient morts d'hypothermie. Cette explication ne persuada personne car les randonneurs avaient établi leur camp dans un endroit relativement protégé sur une pente n'excédant pas 30%. Par ailleurs, les secours ne notèrent aucune trace de coulée de neige à leur arrivée sur place. En 1967, l'écrivain Iouri Iarovoï publia un livre sur l'affaire.??A suivre


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