Algérie

Histoires Etranges



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Résumé de la 1re partie n Le feu était monnaie courante dans cette ville construite en bois, en plâtre et en poix. L'année précédente, le roi Charles avait d'ailleurs écrit au Lord Maire pour l'enjoindre de mettre en ?uvre des mesures sévères en matière de prévention.Personne n'avait encore osé en avertir le roi. Après tout, c'était dimanche. Dès le début de l'après-midi, il était évident que tout espoir d'éteindre le feu serait vain : l'incendie avait atteint la Tamise et ses entrepôts gorgés de bois, d'huile, de rhum et de charbon explosèrent comme des bombes, l'un après l'autre. Un vent d'est soufflait sans répit de sorte que, après avoir évité de justesse la maison de Pepys, l'incendie se propagea vers l'ouest. Il y eut un moment où il aurait été possible de circonscrire le brasier, mais les pompiers sélectionnèrent les canalisations pour remplir plus rapidement leurs sceaux et interrompirent ainsi l'alimentation en eau de cette partie de la ville. L'enfer se déchaîna sans relâche du dimanche au mercredi, 13000 maisons furent détruites, 81 églises brûlées et 150 hectares calcinés. Les boutiques installées sur le London Bridge s'effondrèrent dans les flammes. Les étincelles, portées par le vent, traversèrent la Tamise et déclenchèrent de petits incendies à Southwark. Du Guildhall et du Royal Exchange, centre financier de la ville, ne restèrent que des cendres. La conflagration la plus violente se produisit à la cathédrale Saint-Paul, où la chaleur fit exploser les pierres et éclater les sépultures anciennes qui révélèrent des restes momifiés. Le toit de la cathédrale fondit et des morceaux de plomb en fusion inondèrent les rues avoisinantes. Miraculeusement, le Grand Incendie de Londres ne fit que huit victimes. La plupart des habitants eurent, tous, le temps de fuir. Les routes étaient encombrées de charrettes à bras chargées d'affaires personnelles et la campagne environnante n'était plus qu'un immense camp de réfugiés. Pepys se trouvait parmi ceux qui quittèrent la ville. Il écrivit à ce propos : «Avec le visage exposé au vent, vous étiez pratiquement brûlé par la pluie de flammèches qui s'échappait du brasier le plus horrible, le plus méchant, le plus démoniaque? et de plus, la fumée était si noire qu'elle éclipsait le soleil de midi et si celui-ci arrivait à percer, il semblait rouge comme le sang.» Dans la nuit du mercredi, l'incendie était presque maîtrisé et cela grâce à l'intervention personnelle du roi qui organisa des coupe-feu en faisant abattre des immeubles. Mais le feu continua à couver pendant des semaines et des caves brûlaient encore au bout de six mois. La négligence du boulanger eut cependant du bon : les taudis, honte du centre de Londres, disparurent en l'espace d'une semaine. Et le feu anéantit les derniers vestiges du fléau de l'année précédente, la Grande Peste, qui avait fait100 000 victimes.




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