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Histoires étranges



Histoires étranges
Résumé de la 3e partie - Le nombre total de jeunes filles torturées et tuées par Báthory reste inconnu, bien qu'on en mentionne une centaine entre les années 1585 et 1610.Mais les chefs d'accusation sont parfois pris avec prudence par les historiens, comme le souligne la BBC, «la nature du procès rend toutes les preuves fournies suspectes, car elles ont été extirpées sous la torture ou des menaces de torture». Point que souligne également l'historien Miklós Molnàr, spécialiste de la Hongrie.Il n'est donc pas exclu que les témoins aient inventé ou exagéré des faits dans le seul but de mettre fin à leur supplice.Par ailleurs, Molnar souligne aussi que la comtesse n'a pas eu la possibilité de se défendre contre ces accusations. Mais il précise toutefois : «Il est possible qu'elle ait commis ces crimes, rien n'est exclu, mais rien n'est prouvé.» Certaines légendes populaires véhiculent aussi l'idée selon laquelle la comtesse se serait baignée dans le sang de ses victimes pensant que cela lui permettrait de conserver sa jeunesse. Mais comme le notent les historiens comme Radu Florescu, Raymond McNally et Molnàr, «cette accusation est absente des procès-verbaux et des correspondances» et n'est soutenue par aucune preuve, ni aucun témoin. Thurzó se rend à Cachtice le 29 septembre 1610 et fait arrêter Elizabeth Báthory, ainsi que quatre de ses serviteurs, accusés d'être ses complices. On dit que les hommes de Thurzó auraient trouvé le corps d'une fille morte et celui d'une mourante. Une autre femme est trouvée blessée, d'autres enfermées. Tandis que la comtesse est assignée à résidence et elle le restera jusqu'à sa mort, ses complices sont poursuivis. Un procès, préparé à la hâte, se tient le 7 janvier 1611 à Bytca. Il est présidé par le juge de la Cour royale suprême, Theodosious Syrmiensis de Szuló, et vingt juges associés. Elizabeth elle-même ne comparaît pas au procès. Les accusés au procès sont : Dorottya Szentes (désignée aussi sous le nom de Dorkó), Ilona Jó, Katalin Benická et le nain János Újváry (nommé aussi Ibis ou Ficzkó). Dorkó, Ilona et Ficzkó sont reconnus coupables et exécutés. Dorkó et Ilona ont les doigts arrachés, avant d'être jetées au feu, tandis que Ficzkó, dont la culpabilité est jugée moindre en raison de son jeune âge, est décapité avant d'être jeté dans les flammes. Un échafaud public est érigé près du château pour montrer que justice a été rendue. Katalin Benická est condamnée à une sentence de prison à vie, car elle a agi uniquement sous la contrainte et l'intimidation des autres, comme en attestent les témoignages. Elizabeth, jamais poursuivie au tribunal, reste assignée à résidence dans une seule pièce de son château et ce, jusqu'à sa mort. Le roi Matthias Ier du Saint-Empire incite Thurzó à la traîner en justice. Deux notaires sont envoyés pour collecter de nouveaux témoignages. Cependant, les lettres échangées entre l'empereur et le palatin, entre 1611 et 1613, laissent penser que Thurzó n'était pas enclin à attaquer la comtesse. Le 21 août 1614, Elizabeth Báthory meurt dans son château. Elle est enterrée dans l'église de Cachtice. Elle avait rédigé un testament quelque temps auparavant, léguant deux de ses châteaux à sa fille Katharina, mais Pal étant l'unique héritier mâle, c'est à lui que reviendront tous les biens d'Elizabeth.




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