Algérie

Histoires étranges



Histoires étranges
Résumé de la 2e partie - En mars 1610, Thurzó demande à deux notaires de rassembler des preuves. Avant même d'avoir obtenu des résultats, Thurzó commence à négocier avec le fils d'Elizabeth et ses deux beaux-fils.Un procès et une exécution auraient causé un scandale public. On dénombre plus de 300 témoignages collectés en 1610 et 1611. Les rapports du procès comprennent les témoignages des quatre accusés, ainsi que ceux de treize autres témoins, notamment le «castellan», et le reste du personnel du château de Sárvár. Ces premières victimes seraient de jeunes paysannes de la région, attirées à Cachtice par des offres de travail bien payé pour être servantes au château. Plus tard, elle aurait commencé à tuer des filles de la petite noblesse, envoyées chez elle par leurs parents pour y apprendre l'étiquette. Des rapts semblent aussi avoir été pratiqués. Les descriptions de tortures mises en évidence durant le procès sont souvent basées sur des ouï-dire. Parmi les atrocités décrites (et probables), on cite notamment : de longs passages à tabac, entraînant souvent la mort. Des brûlures et autres mutilations des mains, parfois aussi sur le visage et les parties génitales. Des morsures atteignant des parties de peau du visage, des bras et du corps. Une exposition au froid entraînant la mort. Une mise à mort par dénutrition. L'utilisation d'aiguilles sera aussi mentionnée au procès par les collaborateurs. Certains témoins mentionnent des proches qui seraient morts au château. D'autres rapportent des traces de torture sur des cadavres ; certains étaient enterrés au cimetière, d'autres dans des lieux divers. Selon les confessions des accusés, Elizabeth Báthory aurait torturé et tué ses victimes non seulement à Cachtice, mais également dans ses propriétés à Bécko, Sárvár, Deutschkreutz, Bratislava, Vienne et, même, sur le chemin entre ces différents lieux. Outre les accusés, plusieurs personnes sont mentionnées comme ayant fourni des jeunes filles à Elizabeth Báthory.Le nom d'Anna Darvulia, dont on ne sait presque rien, est ainsi cité : c'était sans doute une femme des environs, dont on dit qu'elle aurait joué un rôle important dans le déclenchement des agissements sadiques d'Elizabeth Báthory. Elle serait cependant morte avant cette dernière. Le nombre total de jeunes filles torturées et tuées par Báthory reste inconnu, bien qu'on en mentionne une centaine entre les années 1585 et 1610. Les estimations diffèrent grandement. Szentes et Fickó en rapportent respectivement 36 et 37 au cours de leur période de service. Les accusés estiment le nombre à une cinquantaine ou plus. Le personnel du château de Sárvár évalue le nombre de corps retirés du château à 100, peut-être même 200. Un témoin au tribunal évoquera un carnet, sur lequel un total de 650 victimes aurait été consigné par Báthory elle-même. Ce carnet n'a été mentionné nulle part ailleurs et n'a jamais été découvert ; cependant, ce nombre fait partie de la légende entourant Báthory. (A suivre...)




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