Algérie

Histoire : Journal d'un Fidaï et Djoundi Tlemcen : les autres articles



Histoire : Journal d'un Fidaï et Djoundi                                    Tlemcen : les autres articles
«En face, un policier prenait des notes sur une dactylo. Puis, on m'a apporté un papier dactylographié pour le signer. Je leur ai dit que je ne savais ni lire ni écrire'».
C'est par ces phrases que commence le livre témoignage de Habri Mohamed dit Madjid journal d'un Fidaï et Djoundi (1955-1962). Un ouvrage de belle facture, publié à compte d'auteur. L'ancien moudjahid et professeur en médecine Mokhtar Benkalfat écrit dans la préface : «Il est vrai que vous pouvez délibérément oublier tout ce dont vous vous rappelez une fois que vous avez récupéré de l'oubli et de l'amnésie. Et c'est ce que Madjid a fait». Une réflexion inspirée de l'écrivain Mahmoud Darwich dans son livre Mémoires pour l'oubli. «Il faut se souvenir pour pouvoir oublier».
Toujours concernant l'oubli, Mohammed Dib dira, en juin 1966, en fait, une lettre de lui lue, lors du symposium «Tlemcen, ville méditerranéenne», «Il faut considérer comme nul et non avenu ce qu'on nous a présenté jusqu'ici comme étant notre histoire».Le but de Madjid de son livre est que «nos jeunes générations n'oublient jamais les sacrifices de leurs aînés qui n'avaient qu'un objectif : nous rendre notre dignité et notre fierté. Et celui de faire leur devoir». Un livre, bien illustré (des photos de vaillants moudjahidine) à lire'


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