Algérie

HISTOIRE DE TLEMCEN, DEPUIS LA CONQUETE MUSULMANE JUSQU'A L'ETABLISSEMENT DE LA DYNASTIE ABDELOUADITE



HISTOIRE DE TLEMCEN, DEPUIS LA CONQUETE  MUSULMANE JUSQU'A L'ETABLISSEMENT  DE LA DYNASTIE ABDELOUADITE
Tlemcen, capitale du Maghreb central et métropole des Etats zénatiens eut pour fondateur les Beni-Ifren, dans l'ancien territoire desquels elle est effectivement située. Nos renseignements à ce sujet ne remontent pas plus loin (1), car on doit regarder comme indigne de foi ce que racontent quelques habitants de Tlemcen, hommes du vulgaire, qui disent : « Notre ville est d'une haute antiquité, car on voit encore, dans le quartier d'Agadir la muraille dont il est question dans le chapitre du Coran qui renferme l'histoire d'El-Khidr et de Moïse (1) ». Il est difficile d'admettre cette asser­tion : Moïse ne quitta jamais l'Orient pour se rendre en Maghreb (l'Occident), et le royaume des enfants d'Israël ne s'étendait pas jusqu'à l'Ifrikiya et encore moins jusqu'aux pays situés au-delà de cette contrée. Il faut donc regarder ce renseignement comme une fable provenant de l'esprit inné de partialité qui porte les hommes à exalter leur ville natale, le pays d'où ils tirent leur origine, la science qu'ils cultivent, le métier qu'ils exercent. Nous n'avons rien trouvé de plus ancien au sujet de cette ville qu'une indication fournie par Ibn-er-Rakik : cet historien raconte qu'Abou-'l-Mohadjer, l'émir chargé du gouvernement de l'Ifrikiya pendant l'intervalle qui séparait les deux périodes de l'administration d'Oqba-Ibn-Nafî, pénétra dans les régions du Maghreb jusqu'à Tlemcen et que les sources situées auprès de cette ville et appelées Aïoun-el-Mohadjer furent ainsi nommées en souvenir de lui. Et Tabari fait aussi mention de Tlemcen en parlant d'Abou-Qorra l’ifrénide et de l'expédition que ce chef soutenu, par Abou-Hatem et les Kharédjites, dirigea contre Omar-Ibn-Hafs, lequel s'était enfermé dans la ville de Tobna. Il dit : « Alors on leva le siège et Abou Qorra s'en retourna dans les contrées qu'il habitait aux environs de Tlemcen ». Ibn-er-Rakik parle encore de cette ville en racontant l'histoire d'Ibrahim-Ibn-el-AghIeb dans les temps qui précédèrent l'usurpation du trône de l'Ifrikiya par cet émir: « Dans cette expédition, dit-il, il envahit le Maghreb et mit le siège devant Tlemcen ».

Le nom de Tlemcen (Tilimsan) est composé de Telem et de sîn, mots qui dans l'idiome des Zenata, signifient : « Elle est composée de deux (choses)-c'est-à-dire de la terre et de la mer (3). » Quand ldris premier, fils d’Abd-Allah-Ibn-el-Hassen, se réfugia dans le Maghreb-el-Aqsa, il soumit ce pays à son autorité et marcha, l'an 174 (790-1) (4), contre le Maghreb central. Mohammed-Ibn-Khazer-Ibn-Soulat, émir des Zenata et de Tlemcen, vint lui rendre hommage et porta les Maghraoua et les Beni-Ifren à suivre son exemple ; Idris obtint de ce chef la possession de Tlemcen et, après un séjour de quelques mois, pendant lequel il posa les fondations de la grande mosquée et en fit construire la chaire, il reprit le chemin du Maghreb-el-Aqsa. Quand son frère, Soleiman-Ibn Abd-Allah, arriva de l'Orient, il l'établit dans cette ville comme gouverneur. La mort d'Idris affaiblit extrêmement la puissance de cette famille ; mais son fils Idriss II rallia autour de lui les Berbères du Maghreb et partit, l'an 199 (914.5), pour Tlemcen.

Ce fut lui qui en restaura la mosquée et embellit la chaire du prédi­cateur. Il y passa trois ans et, s'étant assuré l'obéissance des Zenata, dont il avait soumis le pays, il leur donna pour chefs les fils de son cousin, Mohammed-Ibn-Soleiman. Après sa mort, les conseils de sa veuve Kenza amenèrent le partage du royaume des deux Maghreb entre les membres de sa famille. Tlemcen passa alors sous l'autorité d'Eïca, fils de Mohammed-Ibn-Soleiman, et les provinces qui en dépendent échurent aux autres fils de ce Mohammed.

Lors de la chute des Idrissides, quand les Fatimides eurent subjugué le Maghreb, leur allié Mousa-Ibn-Abi-I-Afiya marcha sur Tlemcen, l'an 319 (931) et détrôna l'Idrisside qui y commandait. Ce prince qui se nommait El-Hassen et qui était fils d'Abou-1-Aïch Ibn Eica-Ibn Idris Ibn Mohammed Ibn Soleiman s'enfuit à Melilla et construisit près de Nokour (5) un château pour lui servir de lieu de refuge. Moussa Ibn Ali ^Afiya l'y assiégea pendant quelque temps et ne consentit à faire la paix qu'après avoir obtenu la remise de la forteresse. Quand les Fatimides eurent effectué la conquête du Maghreb central et chassé de la province de Tlemcen tous les descen­dants de Mohammed-Ibn Soleiman, les proscrits embrassèrent la cause des Omeiyades et passèrent en Espagne.

Yala-Ibn-Mohammed l'ifrénide, s'étant ensuite rendu maître du pays des Zenata et du Maghreb central, obtint, entre les années 340 et 350 (6), un diplôme par lequel En-Naser l’oméiyade le constituait gouverneur de ces régions et de Tlemcen. Après sa mort, le commandement des Zenata fut exercé par Mohammed Ibn el-kheir Ibn Mohammed Ibn Khazed, partisan d'El-Hakem el-Mostanser. Ce chef occupa Tlemcen entre les années 60 et 70 du quatrième siècle et perdit la vie en combattant les Sanhadja. Ce peuple conquit alors le Maghreb central et, profitant des divisions qui déchiraient l'empire zenatien, il repoussa ses adversaires dans le Maghreb-1-Aqsa et incorpora dans ses Etats la ville de Tlemcen.

Ziri-Ibn-Atiya, émir de Zenata et gouverneur du Maghreb, ayant été chassé de cette province par El-Mansour (7) Ibn Abi Amer, envahit les pays occupés par les Sanhadja et s'empara de Tlemcen, d'Oran, de Ténès, d'Achir, d'El-M'Sila, et de plusieurs autres forteresses. Plus tard, c'est-à-dire en l'an 396 (1005-6), El-Modaffer (fils d'El-Mansour) confia le gouverne­ment du Maghreb à El-Moiyzz, fils de Ziri Ibri Atiya et donna le comman­dement de Tlemcen à Yala, un autre fils du même chef.

Des enfants de Yala régnèrent dans cette ville jusqu'à ce que leur empire fût détruit par les Almoravides, Yousef-Ibn Tachefin y installa Mohammed Ibn Tinamer le messoufien, lequel fut remplacé par son frère Tachefin. Lors de la guerre qui éclata entre Tachefin Ibn Tinamer et El-Mansour Ibn en Naser, seigneur de la Qalâa des Bni-Hammâd, celui-ci marcha sur Tlemcen et serra la place de si près qu'il était sur le point de s'en emparer. Nous avons déjà parlé de tous ces événements à leur lieu et place.

Après avoir vaincu les Almoravides et tué Tachefin Ibn CAli à Oran, CAbd el-Moumen ruina cette ville de fond en comble et fit subir le même sert à Tlemcen, dont il laissa massacrer les habitants. Ceci eut lieu dans la quarantième année du sixième siècle (1145).

Quelque temps après, il changea d'avis au sujet de Tlemcen et, ayant invité les populations à s’y fixer, il en fit réparer les murailles. Soleiman-Ibn-Ouanoudîn, cheikh hintatien qui en fut nommé gouverneur, apprécia tellement la fidélité des Béni Abd-el-Ouâd qu'il négocia une alliance fraternelle entre cette tribu et les Almohades.

Abd-el-Moumen accorda ensuite le gouvernement de Tlemcen à son fils, le Sîd Abou-Hafs, et, dès ce moment, les chefs de la dynastie almohade continuèrent à choisir parmi les membres de la famille royale, le comman­dant d'une ville et d'une province dont ils apprécièrent l’extrême importance. L'autorité de ces fonctionnaires s'étendait sur le Maghreb entier et sur les tribus zénatiennes des Béni Abd-el-Ouâd, des Beni-Toudjîn et des Rached, lesquelles possédaient alors toutes les campagnes de Tlemcen et du Maghreb central. Elles vivaient en nomades, jouissant des concessions que le gouvernement almohade leur avait accordées. La plupart des terres, les impôts des villes et des peuplades les plus riches furent ainsi mis à leur disposition.

Chaque fois qu'elles allaient prendre leurs quartiers d'hiver (8) dans le désert, elles laissaient leurs serviteurs dans le Tell pour ensemencer la terre, faire la récolte et percevoir l'impôt (kharadj) que leurs sujets devaient fournir. Le territoire que possédèrent les cAbd-el-Ouâd s'étendait depuis El-Bat'ha jusqu'à la Moulouya et depuis la mer à travers le Rif, jusqu'à l'intérieur du désert.

Les princes almohades qui commandaient dans Tlemcen ne cessèrent d'entretenir et d'améliorer les fortifications de cette ville; ils y attirèrent beaucoup de monde afin d'en augmenter la population; ils travaillèrent à l’envi pour en faire une métropole; ils y firent construire des châteaux, de grandes maisons et des palais, pour l'embellissement desquels ils n'épar­gnèrent aucune dépense. Celui qui déploya le plus de zèle dans ces tra­vaux fut le sîd Abou^Amran-Mousa, fils de Yousef-el-Achri (9), émir des croyants, fils d’^Abd-el-Moumen. Il en avait été nommé gouverneur par son père, l’an 556 (1161). Pendant sa longue administration, il s'occupa de l'agrandissement de la ville et, y ayant ajouté de nombreux édifices, il entoura le tout d'une ceinture de murs.

Son successeur, le sîd Abou-1-Hassen, fils du sîd Abou-Hafs et petit-fils d^Abd-el-Moumen, s'empressa de l'imiter. Nous avons raconté (10) comment les fils de Ghaniya, partis de Majorque l'an 581 (1185), surprirent la ville de Bougie et s'emparèrent ensuite d'Alger et de Miliana. Le sîd Abou-1-Hassen fut rapidement instruit de ces événements et se hâta d'améliorer les fortifications de Tlemcen, d'en réparer les murailles et d'approfondir les fossés qui entouraient les remparts. De cette manière, il en fit la forteresse la plus redoutable du Maghreb. Les gouverneurs qui vinrent après lui adoptèrent ses vues et suivirent l'exemple qu'il avait donné. Il est digne de remarquer que le sîd Abou-Zeid, chargé de combattre Ibn-Ghaniya, contribua autant que son frère, le sîd Abou-Hafs, à la défense du pays et à la conservation de l'empire.

Quand ces loups arabes, les Hilaliens de l'ifrikiya, embrassèrent le parti d'Ibn-Ghaniya, les Zoghba, une de leurs tribus, se rangèrent du côté des Almohades et, après avoir opéré leur jonction avec les Zenata du Maghreb central, ils prirent le prince gouverneur de Tlemcen pour arbitre de tous leurs différends et le reconnurent pour leur seigneur et protecteur. Ibn-Ghaniya, à la tête de ses brigands, fit alors plusieurs irruptions dans le territoire de Tlemcen, ravagea le pays des Zenata, ruina Tahert et quel­ques autres villes de cette province.

Tlemcen, capitale du Maghreb central et métropole protectrice des tribus zénatiennes, qu'elle est toujours prête d'abriter dans son sein, dut sa prééminence à la ruine des deux villes dont chacune avait été le siège d'un empire : nous voulons parler d'Arechgoul, place située sur le bord de la mer, et de Tahert, forteresse qui s'élevait au midi d'El-Bat'ha. entre le Rif et le désert. La destruction de ces deux cités eut lieu pendant les guerres d'Ibn Ghanîya, a l'époque où toutes les villes du Maghreb central furent ruinées par les tribus zénatiennes qui s'occupaient, sans relâche, à en opprimer les habitants, à piller leurs biens, a: enlever les voya­geurs, à détruire tous les ouvrages de la civilisation et à emporter les forteresses où l'on entretenait des garnisons almohades.

Ce fut ainsi que succombèrent Qasr-Adjîca, Zerca, Chelif, El-Khadra, Metîdja (11), Hamza, Mersa-'d-Djeddadj, el-Djâbat et El-Qalâa. Depuis lors, ces villes sont restées inhabitées : on n'y trouve plus un seul foyer allumé; on n'y entend plus le chant du coq. Tlemcen, au contraire, a toujours vu sa prospérité augmenter, ses quartiers s'étendre, ses maisons, solidement construites en briques et en tuiles, s'élever et s'agrandir. Les enfants de Yaghmorasen-Ibn-Ziyan, l'ayant pris pour siège de leur empire, y bâtirent de beaux palais et des caravansérails pour les voyageurs. Ils y plantèrent des jardins et des parcs, où des ruisseaux habilement dirigés entretenaient la fraîcheur. Devenue aussi la ville la plus importante du Maghreb, Tlemcen attira des visiteurs même des pays les plus éloignés. On y cultiva avec succès les sciences et les arts. On y vit naître des savants et des hommes illustres dont la réputation s'étendit aux autres pays; en un mot, elle prit l'aspect d'une vraie capitale musulmane, siège d'un khalifat.





NOTES





(1) Le nom de l'établissement romain de Tlemcen a été, jusqu’en ces der­niers temps, environné d'une grande incertitude. Quelques écrivains peu scrupuleux en fait d'étymologie, avaient avancé que Tlemcen repré­sentait Timici, colonie que Pline dit être, avec Tigara. la cité la plus importante de son temps dans l'intérieur de la Mauritanie césarienne. Le docteur Shaw a combattu le rapprochement fait entre Timici. et Tlemcen, rapprochement qui n'avait d'autre base, comme il l'observe très bien, qu'une vague consonance de nom. Mais le savant anglais. faisant d'un autre côté, beaucoup trop de fond sur le travail de Ptolémée, voit dans Tlemsên la Lanigara du géographe d'Alexandrie. Quant à d'Anville, influencé par le souvenir des splendeurs royales de la riche capitale des Benou-Ziyan, il a voulu identifier Tlemcen avec la station Regiae de l'itinéraire d'Antonin.

Tlemcen n'est ni Timici Colonia, représenté par Aïn-Témouchent, ni Lanigara, que la discussion critique des Tables ptoléméennes mon­tre être le château d'Isli, ni Regiae que les distances placent à Timsiouine sur l'oued Herienet.

Mais deux inscriptions trouvées sur les lieux mêmes, une borne militaire extraite des fouilles de Lalla Maghnia, établissent d'une ma­nière indubitable que Tlemcen avait reçu des Romains le nom de Pomaria, la ville des vergers et des fruits, la ville des pommiers, pour prendre le mot dans l'acception que lui donne Pline, le plus savant des naturalistes latins. C'est ce même nom auquel les copistes ont don­né, dans toutes les éditions de Ptolémée, la forme si singulière de Mniaria, et qu'une erreur de lecture a fait écrire dans la liste des évêchés d'Afrique Pomaria. L'itinéraire d'Antonin ne connaît pas le nom de Pomaria et assigne pour point de départ à la grande voie qui allait aboutir à rusuccurus (Dellys), la position de Kalâa. Or, ce point de départ répond bien à Tlemcen, et la dénomination de Kalâa est restée à un petit faubourg de la ville et au ravin qui longe le flanc oriental de l'ancien établissement romain, dont l'assiette est encore parfaitement visible. Appelé Agadir par les Berbères, il forma le noyau de la primitive ville moderne et finit par se trouver enfermé dans cette vaste enceinte qui enveloppait aussi Tagrart, dont le point de départ fut, sans doute, le village fondé par les Beni-Ifren.Peut-être est-ce, tout bonnement là la vraie signification du Tlemcen qui réunit les deux (villes) ?

0. MAC-CARTHY.

(1) Voir Coran, sourate 18, versels 76 et suivant.:..

(2) Voir t. I, p. 292, note 3.

(3) Selon un autre historien arabe, frère de notre auteur, les mots telem san signifient elle réunit deux choses, c'est-à-dire le Désert et le Tell. Cette explication est assez plausible, mais il ne faut pas oublier que les Ara­bes étaient tout aussi habiles que les Grecs quand il s'agissait d'in­venter la dérivation d'un nom appartenant à une langue étrangère. Nous devons faire observer que le mot telem ou te lemm (elle réunit) est arabe, mais il est employé en langue berbère ; peut-être même existait-il à l'époque de la domination romaine : on remarque la syllabe lam dans plusieurs noms d'anciennes villes africaines, tel que Lambdesis, Lamsba, Lamfoctense oppidum, Lambiridi, etc.

Mac GUCKIN de SLANE.



C'est au XIème siècle, sous le règne des sultans almoravides, que, au témoignage des chroniqueurs musulmans, la dénomination Tilimsan com­mença a être employée, concurremment avec Tagrart. C'est le même mot qu'on reconnaît sans peine dans la graphie Tlemcen adoptée par les Fran­çais. Les chroniqueurs arabes ont tenté d'expliquer ce mot berbère à partir de substantifs de la langue arabe. Certes, ils ont fait preuve d'une grande ingéniosité ; on s'en rendra compte en lisant l'ouvrage de l'abbé Bargès, Tlemcen, « ancienne capitale du royaume de ce nom » ; Bargès écrivait en 1859 et acceptait encore les étymologies proposées par les chroniqueurs, qui n'ont qu'un tort, d'être récusées par le jeu des lois phonétiques. Le dialecte des Zayan du Maroc central, et le dialecte berbère parlé à Timimoun. utilisent couramment, aujourd'hui encore, pour désigner «la source, la poche d'eau», sing. : tilmas ; plur. : tilmisân, tilimsân. La double forme attestée pour le pluriel s'explique par un phénomène phonétique que les linguistes appel­lent métathèse vocalique et qui consiste dans le déplacement d'une voyelle;tilmisân ne diffère de tilimsân que par la place de sa deuxième voyelle. C'est cette deuxième forme de pluriel berbère, tilimsân, qui a été employée au XIème siècle pour nommer Tlemcen.

Extrait de : « Tlemcen et sa région », publié dans la collection « Richesses de France » chez Delmas à Paris. Article 2, Regard sur le passé, par Emile Janier, proviseur du Lycée franco-musulman, président des « Amis du Vieux Tlemcen ».

(4) Voir t. II, p. 560, où l'expédition contre Tlemcen est placée en l'an 173.

(5) Voir t. I, p. 270.

(6) En 343 ou 344 (955-6).

(7) Dans les manuscrits et le texte arabe imprimé, il faut lire nezel à la place de nazel.

(8) Quelques exemplaires du texte arabe portent mechaïkhihim ; il faut lire mechtîhim.

(9) Voir t. II, p. 88, note 3.

(10) Voir t. II. p. 89.

(11) Le géographe Abou Obeïd el Bekri écrit ce nom Mittîdja. Il ne le regardait pas comme un dérivé du mot tadj (couronne), ainsi que l’ont fait certains orientalistes.




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