Algérie - 01- Généralités


Histoire de Sidi Bel Abbes

Sidi-Bel-Abbes est à 470 m d'altitude, située sur la Mékerra, au centre d'une vaste plaine comprise entre le djébel Tessala au Nord et les monts de Daya au Sud. Sidi-Bel-Abbes était connue comme base du 1er régiment de la légion étrangère.

Les Béni Ameur : au 14ème siècle, la zone de Bel-Abbes est occupée par les Béni Ameur qui étaient divisées en trois familles : Amarnas, Hazedj et Sidi-Brahim. C'est en 1843 que le général Bedeau construisit une redoute sur la rive droite de la Mékerra en face de la Koubba de Sidi-Bel-Abbes, pour contenir la puissante confédération des Béni Ameur qui tentèrent un courageux soulèvement en 1845, après lequel ils furent expulsés de leur territoire.

Sidi-Bel-Abbes fut construite par les Français sur un plan en damier dans une enceinte rectangulaire, percée de quatre portes, indiquant les points cardinaux. Portes et murailles ont été démolies et remplacées par d'amples places et boulevards.

A 1,5 km du centre se trouve le marabout de Sidi Bel Abbes, c'est celui d'un saint personnage de la lignée des descendants du Prophète et fils de Sidi El Bouzidi qui aurait vécu au 18 ème siècle, qui a laissé dans toute la région un souvenir vénéré et donné naissance à de merveilleuses légendes.
En 1840, on décida d'installer un terrain de bivouac pour les légionnaires non loin du Marabout de Sidi-Bel-Abbes. En 1843, le général Bedeau proposa la construction d'un véritable poste qui prit le surnom de Biscuit-ville.

Le quartier Vienot devenu la plaque tournante de la Légion vit passer tous les légionnaires nouvellement engagés, ceux en instance d'affectation et tous les libérables. Longtemps basée à Sidi Bel Abbès, en Algérie, la Légion Etrangère a participé à toutes les campagnes lointaines de l'armée française, ainsi qu'aux deux guerres mondiales. Après l'indépendance de l'Algérie (1962), le 1er régiment étranger d'infanterie, la " maison mère ", s'est replié de Sidi Bel Abbès à Aubagne (Bouches-du-Rhône), où il est toujours implanté..

Le 25 Septembre 1845, les troupes françaises commandées par le Général Lamoricière ont subi une lourde défaite dans le marabout de Sidi Brahim, des centaines de soldats furent tués par les cavaliers de l'Emir Abdel-Kader.

En 1945, les restes de ces combattants ont été réunis dans un mausolée appelé "le tombeau des braves". En 1962, ils ont été transportés à Paris au Musée de la Guerre.

Aujourd'hui encore, les soldats du corps d'armée "Les Chasseurs" arborent sur leur épaule le nom de Sidi-Brahim, de plus une célèbre marche militaire s'intitule "la sidi Brahim".




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