Algérie - Revue de Presse


A malin, malin et demi «A malin, malin et demi «, voilà un adage auquel semble désormais se conformer le wali d’Oran depuis quelques semaines à l’occasion des visites qu’il effectue au niveau des différentes communes de la wilaya. Du coup il fait subir un véritable test de vérité aux élus locaux respectifs. Certains d’entre ces derniers se sont laissés prendre comme des lapins. Ou comme de mauvais élèves surpris par une interrogation soudaine. Le wali a dû à plusieurs reprises se rendre compte que les enfants du bon Dieu ont été pris pour des canards sauvages pour user de tant de malices pour accomplir ses sorties sur le terrain. Comme tout le monde le sait, et lui en premier, il y a l’iceberg et la partie cachée de l’iceberg. Ou si vous voulez «the dark side of the moon», comme l’avait chanté Pink Floyd. En fait, la devise du wali, sans vouloir faire son éloge, ce qui n’est guère notre intention, est simple : réclamer lors de sa visite son propre parcours une fois sur les lieux et pas celui proposé par les «hôtes». Beaucoup d’élus ont été mis mal à l’aise mais surtout désarçonnés lorsque le wali refusa le «menu» de la maison pour s’offrir le sien. La méthode est inhabituelle et surprenante pour nombre de responsables dont certains ont fait les yeux ronds comme des enfants pris avec une pomme volée dans la poche et ne sachant quoi répondre. La méthode s’est avérée efficace, puisqu’une fois la partie cachée de l’iceberg remontée à la surface, des élus ou des gestionnaires se sont retrouvés nus comme des vers de terre, avec de surcroît cette étiquette de menteurs pour certains. Car ce qui arrive sur le bureau du chef de l’exécutif et ce qui se fait sur le terrain, c’est comme le mercredi et la Guadeloupe... En procédant de cette manière, celui-ci devait se rendre compte de lui-même des énormes retards qui entachent certains projets, dont certains ont l’âge de la ...retraite. Pourtant, comme le rapporte chaque jour la presse, les enveloppes pleuvent sur les organismes, mais ça n’avance pas quand même. Bizarre ! Ce qui est encore plus bizarre, ce sont les raisons avancées par des responsables qui n’arrivent pas à lancer ne serait-ce que la moindre opération.Ce qui est encore navrant et décevant pour ceux qui ne le savent pas, c’est de voir des élus se faire sermonner par le wali pour la réalisation d’un simple mur, ou l’implantation d’un panneau ou encore, choisir l’emplacement qui convient pour un vide-ordure dans une ruelle. La vérité si je mens. Il faut savoir aussi que ceci est caractéristique de l’état d’esprit algérien qui veut plaire à la hiérarchie. « Ne rien entreprendre plutôt que de faire une bêtise!»


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