Histoire d'os Diagnostic

O rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie ! Voilà qui résumerait globalement les douleurs inévitables auxquelles devra face un jour ou l'autre, au crépuscule de son existence, tout individu. Ces douleurs se situent sur ce qui constitue sa charpente, en l'occurrence le squelette, composé selon l'inventaire de 206 os ; Interdépendants, est-il nécessaire de le rappeler, conférant au corps humain une capacité essentielle : la flexibilité qui fait sa particularité. La colonne vertébrale en est la plus importante.Toutefois, quoi qu'il en soit, les pathologies liées à cette partie du corps humain ne sont plus spécifiques aux individus d'âge avancé dans la mesure où toutes les tranches d'âge sont aujourd'hui concernées, à telle enseigne qu'en rhumatologie, leur apparition est officiellement constatée à partir de 36 ans en moyenne. Et pour certaines d'entre elles (pathologies) elles peuvent être encore beaucoup plus précoces. C'est dire que nul n'a plus besoin d'avoir de vieux os pour se retrouver perclus de rhumatismes.Mais au-delà du seul aspect de pathologies directement et donc arbitrairement liées au déclin de la vie de tout individu et somme toute naturelles, même par excès de fatalisme, il n'en est que plus étrange que la question ne soit pas sérieusement abordée et/ou évoquée par les pouvoirs publics malgré les coûts exorbitants, conséquences de dommages collatéraux ,d' autres graves affections telles que les pathologies cardiaques sous leurs diverses manifestations.A-t-on jamais entendu parler, depuis plus de deux décennies, d'un sérieux programme de lutte contre le rhumatisme articulaire aigu chez l'enfant ' Or, diminuer l'impact de cette pathologie, c'est obligatoirement juguler toutes celles qui risqueraient d'apparaître plus tard sous un aspect effrayant chez l'adulte. La prévention est pourtant si simple, et pourrait être facilitée encore plus, si au niveau de la médecine scolaire, les investigations étaient faites plus sérieusement en plus d'un suivi rigoureux de l'évolution de tout cas suspect.Ce n'est, hélas, pas le cas. C'est pourquoi la personne malade finit sur un lit d'hôpital avec toutes les répercussions que nul n'ignore.
A. L.