Algérie

Histoire



Le 1er Novembre marque le début de la guerre de Libération nationale du peuple algérien. C'est aussi la naissance de celui qui allait la mener, il s'agit du FLN. Et il porte bien son nom, Front de libération nationale pour une guerre du même nom. Dans la simple chronologie des faits, cette naissance est intervenue exactement 124 années après le débarquement des troupes coloniales. Voilà donc la raison, la colonisation que les historiens décrivent en un seul mot : crime. Et rien d'autre. Suffisant pour décrire ce mal des siècles passés marqués par toutes les formes d'agression, depuis l'occupation jusqu'à la spoliation, et ce qu'on appelait plus tard crimes contre l'humanité. Les pays qui en allaient être la cible n'étaient rien d'autre que la chose, un butin que les puissances coloniales allaient se partager, comme le stipulait de la manière la plus explicite, l'objet du triste congrès de Berlin de 1885, puisqu'il était consacré au partage de l'Afrique. Même libérée, l'Afrique en porte les séquelles.Le continent noir tout autant que l'Algérie n'ont jamais attaqué qui que ce soit. Ils étaient dans leur droit de se défendre et de mettre fin à l'occupation. Voilà donc une logique bien coloniale faite d'invasion, d'occupation et de spoliation. C'est ce qui a été fait, et à chaque fois, on retrouvait le dénominateur commun, la libération. C'était la réponse à une violence qui leur était faite, et cela après avoir essayé toutes les voies pacifiques.Ceci, pour dire qu'aussi bien la création du FLN que le recours aux armes, qu'il avait décidé, répondaient à une situation historique, marquée par la colonisation et la violence que le pouvoir colonial utilisait pour conserver ses colonies, et par voie de conséquence réprimer toute contestation et étouffer tout sentiment nationaliste. Parce qu'elle marquait la faillite des voies dites parlementaires, la création du FLN marquait une étape nouvelle, celle de la violence. Une violence contre une autre violence, ou plus précisément contre une première violence. Une réponse donc à la violence coloniale. Et c'est pourquoi, il est dangereux sinon impensable de vouloir traiter de la violence des uns et des autres, comme s'il fallait à tout prix trouver des vertus au colonialisme, en parler autrement. Il ne s'agit pas d'une simple maladresse, mais de choix politiques bien précis. Sauf à vouloir réécrire l'histoire de la colonisation, comment en effet mettre sur un même plan, lutte de libération et colonisation, alors que, historiquement, la première est venue après l'autre ' C'est dénier aux peuples le droit de recourir à tous les moyens pour recouvrer leurs droits les plus élémentaires, le premier d'entre eux étant leur existence. Ce serait donc se faire le complice d'une flagrante injustice. Là est le postulat de base.


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