Algérie

Histoire



L’émir Abdelkader a-t-il influencé l’avènement2ème partie Royaume de Sardaigne: Victor-Emmanuel II de Savoie (Turin 1820 - Rome 1870). Napoléon III et Victor-Emmanuel II s’allient pour des intérêts propres; le premier voulant récupérer la Savoie et Nice et le second voulant unifier le royaume d’Italie avec la Sardaigne. Ils marchent à la rencontre de leur ennemi à la tête de 118.000 soldats (133.000 selon d’autres sources). François-Joseph 1er (1830 - 1916) fut empereur d’Autriche de 1848 à 1916 et Roi de Hongrie de 1867 à 1916. Il alla à la rencontre de ses ennemis avec une armée composée de 100.000 hommes (150.000 selon d’autres sources). C’est lui qui, suite à ses défaites en Italie en 1859 et en Prusse en 1866, annexa la Bosnie Herzégovine en 1908 et, après l’assassinat de son héritier, François-Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo, il déclare la guerre à la Serbie qui déclencha la 1ère guerre mondiale. La bataille proprement dite eut lieu le 24 juin 1859 à Solferino, dans la province de Mantoue, en Lombardie dont la capitale est Milan et fit des pertes et blessés considérables. Des sources parlent de 2.492 soldats français et 3.000 autrichiens tués pour 12.512 blessés et 2.922 capturés pour les premiers et 10.817 blessés et 8.638 capturés pour les seconds pendant que les sources académiques parlent de 17.000 soldats français et 22.000 autrichiens tués. Henri Dunant assistait au déroulement de la bataille. C’était l’enfer à ses pieds. Il communiqua ses impressions de guerre à une amie, la comtesse de Gasparin, à Genève qui les publia anonymement dans le Journal de Genève. Il écrit ensuite un souvenir de Solferino. L’humaniste qu’il était fut saisi par le spectacle des blessés sur le champ de bataille. C’est alors qu’il eut l’idée d’une organisation neutre d’assistance aux soldats blessés en temps de guerre. Napoléon III qui le reçoit à Paris pour son problème de barrage à El Eulma, lui promet son appui pour son projet humanitaire. Du 26 au 29 octobre 1863, quatorze pays assistent, à Genève, à une conférence. Celle-ci n’aboutit qu’au cours de l’année suivante, après quatorze jours de débats, le 22 août 1864, à l’adoption de la Convention de Genève, signée par 16 Etats. Sitôt la Convention approuvée, Dunant tomba dans la misère et finit, après une traversée de désert, de presque un quart de siècle, par recevoir un prix du Conseil Fédéral en 1897 et, quatre années plus tard, il obtient le premier prix Nobel de la Paix, conjointement avec l’homme politique français Frédéric Passy (1822-1922), fondateur de la Ligue Internationale de la Paix. Henri Dunant mourut dans un hospice de Heiden (Suisse), le 30 octobre 1910.   A suivre... Zeddour Mohamed Senni


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