Algérie

Hippodrome du Caroubier



La location pose problème L?organisation du Grand prix du président de la République a fait remonter à la surface le problème de la location de l?hippodrome du Caroubier. L?Office des parcs et loisirs d?Alger (OPLA), qui en est le propriétaire, et la Société des courses hippiques et du pari mutuel (Schpm) peinent à trouver un terrain d?entente. Des tractations furent engagées avec la Schpm mais elles se sont révélées toujours sans résultat, soutient M. Hadjela, directeur de l?OPLA. « La société exploitait le site, en contrepartie, l?OPLA perçoit une redevance locative de 10 millions de dinars, hors taxes, par mois. Toutefois, sans crier gare, la Société des courses s?est rétractée », relève-il. L?affaire a été portée devant la justice, sans convaincre pour autant la Schpm à se ranger à l?avis de l?EPIC de wilaya. Des discussions ont été, par la suite, engagées avec l?ancienne direction, laquelle a proposé aux propriétaires des lieux un montant de 4 millions de dinars. Selon le directeur, la résolution avalisant ce montant a été prise au niveau du conseil d?administration de l?établissement, sauf que cette fois encore, les négociations se sont terminées en queue de poisson. Pour le directeur de l?OPLA, la venue d?une nouvelle direction a « réchauffé » les relations. « M. Boualit, le nouveau DG de la Société des courses, est venu, animé de bonne foi. Le montant de 2 millions de dinars nous a été proposé. On a refusé sans pour autant fermer les portes du dialogue. J?ai demandé au directeur de faire un effort supplémentaire », soutient M. Hadjela qui assure que les autorités de wilaya ont demandé de faire un rabais à la société des courses. Il ajoute : « On les invite solennellement à arrêter un montant qui sera acceptable pour les deux parties. Cela ne pourra que nous satisfaire. » S?exprimant dans nos colonnes, la société sous la tutelle du ministère de l?Agriculture n?en pense pas moins. Pour ses représentants, les négociations avancent « normalement ». S?agissant de la cession de la gestion du site, le directeur reste catégorique : « L?hippodrome est un bien de la wilaya. Il n?a jamais été question de le céder. Néanmoins, les espaces peuvent être loués dans le cadre d?une convention. » Des infrastructures nécessaires pour l?organisation des courses, telles que les pistes, les guichets et les tribunes, seront mises à la disposition des organisateurs des courses, les seuls d?ailleurs au niveau national. Les autorités de wilaya ont « vivement » salué la reprise des courses au niveau de l?hippodrome fermé depuis 2004. Des travaux y furent engagés, en collaboration avec des différentes Epic. La wilaya a été partie prenante et a fait des efforts louables pour l?embellissement des lieux. De menus travaux ont été réalisés. Tout juste du chaulage et le désherbage des espaces. « D?ailleurs, la Société des courses s?y est mise de son côté », a affirmé M. Hadjela qui précise qu?un mois de travaux et 20 millions de dinars étaient nécessaires. Pour lui, le site est « porteur » et ceux qui y prendront pied ne « perdrons pas de l?argent ». Il faut rappeler que pour pallier l?absence d?un propriétaire, la wilaya a créé l?Entreprise de gestion des zones de loisirs (Egezol) qui deviendra le propriétaire officiel du complexe. Lui succédera l?OPLA, mise en place par l?ancien gouverneur du Grand-Alger, M. Rahmani en l?occurrence. Le site de quelque 50 ha contient l?hôtel et une salle de sports équestres. Un investissement de 200 millions de dinars fut consenti depuis 1999 pour accomplir des travaux qui sont achevés en 2001.


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