Algérie

Hillary Clinton rebondit aux côtés d’Obama



Hillary Clinton, qui aspirait à devenir la première présidente des États-Unis, devait annoncer, hier soir, son retrait de la course à la Maison-Blanche et, aujourd’hui, dans la foulée, son soutien à Barack Obama dans la bataille pour l'investiture démocrate. L’ex-first lady serait prête à poursuivre la campagne en tant que candidate à la vice-présidence. Le candidat républicain à la présidentielle américain John McCain s'est présenté jeudi comme l'outsider de la campagne face à son adversaire démocrate Barack Obama, prédisant une élection “très serrée” le 4 novembre. Tant Hillary que Barack aurait été très difficile à battre, a-t-il déclaré. Celui qui pourrait devenir le premier président noir des États-Unis a reçu mercredi les félicitations de l'hôte actuel de la Maison-Blanche, George W. Bush. L'investiture de M. Obama démontre que les États-Unis ont “beaucoup évolué”, a estimé le président sortant. Mme Clinton reste un casse-tête pour Obama qui prône le changement, il devra vite ressouder un parti divisé par la longue confrontation qui l'a opposé à l'ex-première dame pour espérer gagner. Et il a besoin du gisement électoral de son ex-rivale qui lui a ouvert les portes des lobbys juifs en martelant qu’Obama sera “un bon ami d'Israël”. Elle et lui étaient intervenus séparément devant l'AIPAC, le sénateur de l'Illinois promettant, lors d'une de ses premières épreuves en tant que nouveau candidat démocrate, “d'éliminer” la menace que fait peser l'Iran sur Israël, soulevant la réprobation chez les Iraniens et les Palestiniens. Quelque 36 millions d'électeurs ont participé aux primaires démocrates, mais l'antagonisme est grand entre les partisans des deux anciens rivaux après une campagne pour l'investiture souvent âpre. Obama a proposé à Mme Clinton de la rencontrer quand elle le voudrait et selon Robert Gibbs, directeur de la communication d’Obama, la rencontre pourrait probablement avoir lieu aujourd’hui. La question de la candidature à la vice-présidence est à l'ordre du jour et à Washington on ne parle plus que du ticket Obama/Clinton. De son côté, le républicain John McCain n'attend pas, il a proposé à Obama de participer à des réunions publiques communes hebdomadaires jusqu'en août, la première dès la semaine prochaine, pour discuter devant l'opinion sans le filtre médiatique. La bataille est serrée d’autant que McCain va jouer sur du velours faisant appel aux sentiments anti-noir encore prégnant au sein de l’électorat blanc moyen et aux origines musulmanes du candidat noir qui porte également le nom de Hussein. Et la lutte antiterroriste est encore un programme aux États-Unis. McCain et les républicains vont jouer sur l’amalgame et ils savent le faire.


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