Algérie

Hillary Clinton appelle le Conseil de sécurité à « agir » face à la crise syrienne



Hillary Clinton appelle le Conseil de sécurité à « agir » face à la crise syrienne
La secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, a appelé lundi le Conseil de sécurité «à agir» face à la crise syrienne, alors qu'un plan de sortie de crise de la Ligue arabe sera proposé mardi devant cet organe de l'ONU.
Soulignant que les Etats-Unis «condamnent dans les termes les plus forts l'escalade d'attaques violentes et brutales du régime syrien contre son propre peuple», Mme Clinton a considéré que la violence a augmenté à un point où la Ligue arabe «a dû suspendre sa mission de surveillance».
«Le Conseil de sécurité doit agir et faire savoir clairement au régime syrien que la
communauté internationale perçoit ses actes comme une menace à la paix et à la sécurité», a indiqué la chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.
Pour elle, «la violence doit cesser, alors qu'une nouvelle période de transition démocratique peut commencer».
Par ailleurs, Mme Clinton a fait savoir qu'elle allait assister à la réunion du Conseil de sécurité consacrée à la Syrie prévue mardi.
Lors de cette réunion, a-t-elle poursuivi, «la communauté internationale devrait envoyer un message clair de soutien au peuple syrien: nous sommes avec vous».
La Ligue arabe, a-t-elle ajouté, «soutient une résolution qui appelle la communauté internationale à appuyer ses efforts en cours, car le statu quo est insoutenable».
Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil El-Arabi, doit présenter un plan de sortie de crise devant le Conseil de sécurité de l'ONU, qui devra se prononcer sur une nouvelle résolution inspirée de ce plan.
L'adoption de cette résolution dépend notamment de la Russie et de la Chine, membres permanents du Conseil disposant du droit de veto et fermement opposés à toute intervention étrangère.
La Russie a déjà proposé son propre projet de résolution à l'ONU, qui fait porter la responsabilité des violences aussi bien au régime de Bachar Al-Assad que sur l'opposition.
Un précédent projet de résolution condamnant la répression en Syrie avait déjà été rejeté en octobre par Moscou et Pékin.
Cette nouvelle soumission du dossier syrien à l'ONU intervient suite à la suspension de la mission des observateurs de la Ligue arabe et le départ de ses inspecteurs, justifiant sa décision par «la détérioration significative de la situation» sur place.


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