Publié le 06.11.2023 dans le Quotidien l’Expression
Depuis sa création en 2006, la maison d'édition Hibr n'a raté aucune édition du Salon international du livre d'Alger, nous confie son responsable Smail M'hend. Au moment de notre passage, le SILA tirait à sa fin mais la mobilisation au niveau de ce stand restait la même que celle des journées précédentes. Car il faut demeurer à l'écoute des visiteurs et à leur disposition jusqu'à la dernière minute. Et le stand de Hibr éditions a proposé des livres d'auteurs algériens et étrangers au talent confirmé. Certains sont ceux qui ont reçu de prestigieux prix littéraires ces dernières années et d'autres sont tout simplement des sommités à l'instar de Mohammed Dib et Assia Djebar, entre autres. Hibr éditions, n'avait dans leur catalogue que 10 livres édités lors de leur première participation au SILA en 2006. Aujourd'hui, ce chiffre est passé à 220 ouvrages publiés. Et il ne s'agit guère de «remplissage». Car les choix éditoriaux de Hibr éditions sont très rigoureux comme le reflète la qualité des oeuvres et des auteurs pris en charge. Le visiteur est également frappé par la qualité technique des livres de Hibr éditions. En effet, Smail M'hend, le responsable de cette maison d'édition qui a désormais pignon sur rue, a suivi dans nombreuses formations dans le domaine de l'édition de livres, à l'étranger. Ce qui lui a permis d'améliorer de manière palpable, la qualité des ouvrages publiés au fil des années et ce à tous les points de vue. Aujourd'hui, Hibr éditions peuvent se targuer d'être l'une des meilleures maisons d'édition en Algérie. Cette maison d'édition a même acheté les droits de bon nombre d'oeuvres littéraires de haute facture à l'instar de «Histoire de ma vie» de Fadhma Ath Mansour Amrouche. «Le grain magique» de Taos Amrouche ainsi que «Les isefra de Si Mohand Ou Mhand» de Mouloud Mammeri qui ont été édités par Hibr éditions et ils étaient disponibles dans l'espace en question. Autant que les livres «Si diable veut», «Simorgh», «L'infante maure», «Comme un bruit d'abeilles» et «La nuit sauvage» de Mohammed Dib. Avec la fin du Sila, tous ces livres peuvent être achetés à la librairie d'El Biar qui appartient à cette maison d'édition qui a aussi à son actif de nombreux autres titres qui valent la peine d'être lus comme «Un homme ça ne pleure pas» de Faïza Guène et «Beaux rivages» de Nina Bouraoui.
La maison d'édition Hibr a acheté les droits d'édition en Algérie de ces ouvrages qu'elle met ainsi à la disposition de nos lecteurs avec des prix raisonnables. En langue arabe le même éditeur a publié «Hassad erimal», roman de Mohamed Sari. Hibr est l'éditeur de l'écrivain arabophone Abdelwahab Aïssaoui, lauréat du Grand prix du meilleur roman en langue arabe. Concernant la 26ème édition du Sila qui vient de s'achever, Smail M'hend a exprimé sa satisfaction car cet événement culturel permet tout au long de sa tenue, une visibilité qui contribue positivement à la progression de leur activité d'éditeur de livres. Notre interlocuteur insiste sur un point: le Sila n'est pas qu'un événement commercial comme on l'entend çà et là, c'est aussi et surtout un événement culturel qui permet de faire la promotion du livre et de faire aimer la lecture aux visiteurs. Réduire le Sila à uniquement son aspect commercial est une erreur à ne pas commettre et un piège dans lequel il ne faut pas tomber. Smaïl M'hend exprime ainsi, pour terminer, sa totale satisfaction, après la tenue de cette édition du Sila en attendant la prochaine, en promettant encore la publication de davantage de nouveautés avec toujours le souci de rester fidèle à la rigueur et à la qualité. Mais aussi à la diversité thématique et linguistique.
Aomar MOHELLEBI
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Posté Le : 06/11/2023
Posté par : rachids