Des heurts violents ont éclaté vendredi soir dans la ville italienne de Florence entre la police et des manifestants, dont près d'une vingtaine ont été arrêtés, qui protestaient contre les restrictions décidées pour contrer la pandémie.Près de 200 personnes, qui s'étaient rassemblées dans le centre de la ville, ont été empêchées de gagner la Piazza della Signorina, l'une des principales places touristiques de la ville, pour une manifestation qui n'avait pas été autorisée, selon les médias italiens. Des heurts ont alors éclaté avec la police en tenue anti-émeute dans les rues adjacentes. Certains manifestants ont lancé des cocktails Molotov, des bouteilles et des pierres, ont renversé des poubelles et cassé des caméras de surveillance.
«Nous avons vécu une nuit surréaliste, terrible et douloureuse à Florence», a écrit samedi matin le maire de Florence, Dario Nardella, sur sa page Facebook.
«Ce n'est pas ainsi qu'on exprime ses griefs, ce n'est pas ainsi que qu'on fait entendre sa souffrance. Ce n'est que de la violence pour la violence, gratuite», a-t-il ajouté.
À Bologne (nord-est), quelques centaines de personnes ont également manifesté, majoritairement de jeunes hommes dont des hooligans, certains faisant le salut fasciste, a rapporté le quotidien La Repubblica.
Des images vidéos montrent le journaliste vidéo du journal vivement pris à parti et chassé. «Journaliste, terroriste !», criait la foule.
Des manifestations, émaillées de heurts et de dégradations, ont eu lieu cette semaine à Rome, Milan, Naples et Turin contre les dernières restrictions décidées par le gouvernement afin de contenir la nouvelle vague de coronavirus dans le pays.
L'Italie a enregistré plus de 31 084 nouveaux cas vendredi, un nouveau record.
Le gouvernement a imposé ces derniers jours ce que les médias qualifient de «semi-confinement» : un couvre-feu dans plusieurs grandes régions, la fermeture des bars et des restaurants à 18h, ainsi que celle des salles de sport, de cinéma et de concert.
Des mesures douloureuses pour un pays qui doit connaître cette année sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale, mais indispensables selon le gouvernement.
Le gouvernement a annoncé une aide de 5 milliards d'euros pour les professions les plus touchées, dont les restaurateurs, chauffeurs de taxi, et salles de spectacles.
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Posté Le : 01/11/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Agence
Source : www.lesoirdalgerie.com