Son premier répertoire est celui de Paul Delmet et de Gabriel Montoya. Il passe ensuite au caf'conc' où, à partir de 1907-1908, il interprète ses propres chansons que reprendront tous les beaux et vieux beaux de l'époque.
Michel Herbert (La chanson à Montmartre - La table ronde, 1967) raconte que le nom de Dickson lui serait venu comme suit :
S'étant présenté à l'Âne rouge, un soir, cet Âne rouge administré par le frère de Rodolphe Salis, à Bartholo qui faisait alors office de bonimenteur. «Quel est ton nom ?» - «Dixi» répondit l'autre [que la lecture des pages roses du dictionnaire avait donné une teinture de latin]. Bartholo qui avait mal compris, annonça dès lors : «Mesdames et Messieurs, vous allez avoir le plaisir d'ouïr mon excellent camarade... euh.. Dixon... dans son répertoire.» - Le nom, par la suite changé à Dickson, resta.
Après la guerre, la voix n'est plus au rendez-vous et ses moustaches, sa fausse personnalité anglaise, ses manières font 1900.
Il passe derrière le rideau, s'essaie à la direction de salles de spectacle puis continue à se produire là où l'on veut bien l'accepter.
Dans ses heures de gloire, il fut adulé. Surtout après qu'il eut mis à son répertoire le grand succès de Georges Millandy, J'ai tant pleuré pour toi, que Bérard allait reprendre à son compte avec le succès que l'on sait.
Il fut «l'Alfred de Musset du cabaret [sortant] tout droit d'une carte postale avec des moustaches à la Victor-Emmanuel III» (Brunschwig-Valvet-Klein)
Plusieurs enregistrements de lui, presque introuvables, datant de 1909-1910 :
Le charme de ta voix (Eugène Rosi)
Toc ! toc ! c'est l'amour (Emile Spencer / Dérouville)
Carmencita - Habanera (R. Desmoulins / Franceschini)
Nos vingt ans (Henri Dickson)
Heure suprême (Eugène Rosi)
Les femmes des amis (Henri Dickson)
L'éternel jeu d'amour
Femme et printemps (Henri Dickson)
Oublions le passé (Henri Dickson / Emile Gabel)
Aimer, c'est pleurer (Paul Saar / arr.: Dérouville, Gabriel Bunel)
Hâtez-vous d'aimer ! (E. Schmaltzer / Georges Millandy)
Ne pleure pas, bébête (G. Attic)
La dernière valse (Georges Millandy, Henri Dickson)
La grande Mélie (Georges Isnel, Henri Dickson et René Casabianca)
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Posté Le : 05/11/2014
Posté par : musiquealgerie