Algérie

Henni fixe les priorités


Sur la base d'un travail de comparaison ave les années dernières, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni a affirmé samedi depuis Constantine que «l'Algérie a pu répondre à plus de 70% de ses besoins en matière de produits agricoles. Les résultats réalisés dans le domaine agricole font état de la concrétisation d'un taux d'autosuffisance atteignant les 100% dans certaines filières comme la production des fruits et légumes ainsi que les viandes rouges et blanches». Des résultats qui reflètent un changement notable en matière de vision et de gestion. Il faut dire que les efforts consentis par les éleveurs et les agriculteurs pour développer leurs activités, augurent pour cette année le maintien de ce rythme. D'autant plus que les préparatifs pour la saison agricole s'accompagnent de mesures particulières, visant à donner tous les moyens aux agriculteurs pour se préparer à la saison des labours-semailles. Dans ce sens, Henni a insisté sur «l'impératif de réunir toutes les conditions propices pour la campagne des labours-semailles (2022-2023), notamment en ce qui concerne l'extension des superficies réservées à la céréaliculture, la rationalisation de l'utilisation de l'eau, l'utilisation des semences améliorées et le respect de l'itinéraire technique». Il va sans dire, que devant les défis qui s'imposent pour assurer la sécurité alimentaire, ces orientations représentent les axes incontournables de la nouvelle stratégie. Cette dernière s'articule autour de l'émergence d'une dynamique répondant à de nouvelles exigences. C'est ce qu'a affirmé le ministre, précisant que «son département avait pris une série de mesures devant permettre au pays de couvrir ses besoins à moyen terme, et ce au titre de la nouvelle conception de développement de la production agricole, toutes filières confondues, particulièrement les filières stratégiques vu leur contribution majeure au renforcement de la sécurité alimentaire et de la souveraineté national»..À ce titre, les dernières mesures pour augmenter des capacités de stockage pour les céréales, reflètent une stratégie basée sur les prévisions, et sur le renforcement des moyens pour atteindre les objectifs fixés. C'est dire l'importance de la coordination entre les différentes actions, et l'impératif de les orienter dans la même direction. Pour ce faire, l'intégration de nouvelles technologies s'impose à plus d'un titre, pour assurer une amélioration des rendements. C'est dans ce sillage que le ministre a tenu à souligner que «plus de 50 experts (universitaires, chercheurs, particuliers, professionnels de la filière des céréales...) ont été associés au nouveau plan de développement agricole dont l'élaboration s'est basée sur une analyse minutieuse de la situation et des capacités tout en assurant les moyens nécessaires pour la période 2025-2030-2035». En somme, c'est une restructuration profonde du secteur qui se profile à travers ces mesures et actions. L'heure étant à la valorisation des capacités pour une meilleure exploitation. Pour sa part, le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (Unpa), Abdellatif Dilmi, a estimé que «la régularisation du foncier agricole constitue un moyen pour surmonter les difficultés et une voie pour réaliser et assurer la sécurité alimentaire du pays». Le traitement du foncier agricole «permettra de faire progresser la production agricole et de mettre en place des schémas et rendements agricoles, notamment en céréales», a-t-il relevé.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)