« Quand le transport va, tout va», et le moral suit généralement. Un dicton, on ne peut plus vrai, si l'on réalise que le transport, dans ses dimensions spatiales et temporelles, occupe de nos temps une place centrale dans la vie de l'individu. Mais, à Hennaya (ex-Eugène Etienne), qui se situe à 10 km du chef-lieu, les habitants ne seront pas au bout de leur peine tant qu'ils ne verront rien venir en ce qui concerne ce transport, justement. En effet, chaque jour que Dieu fait, aussi bien les étudiants que les parents travailleurs (ils sont nombreux) sont contraints d'attendre des heures pour pouvoir prendre le «Karsan» à destination de Tlemcen. Cette situation dure depuis plusieurs années sans qu'elle ne suscite de réaction positive de la part des responsables de la direction des Transports pour atténuer le calvaire quotidien de ces habitants. «Je souffre le martyre quotidiennement», se lamente un étudiant de l'université de Tlemcen et d'enchaîner «les «Karsan» sont très nombreux à Hennaya mais ils ne sont que rarement présents le matin assez tôt et c'est le citoyen qui en fait les frais». Décidément, à Hennaya, le transport vers la capitale des Zianides roule en marche arrière et ce sont les usagers, qu'ils soient étudiants ou fonctionnaires, qui paient les pots cassés de cette anarchie.
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Posté Le : 10/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Khaled Boumédiène
Source : www.lequotidien-oran.com