Hennaya: Après la pluie, un meilleur entretien

Les dernières pluies qui se sont abattues sur la région d'Hennaya n'ont épargné aucune cité. On ne dénombre plus les crevasses, nids de poule et les routes endommagées. Reste qu'une voie aussi utilisée que celle qui mène à Remchi éprouve un besoin urgent d'être remise à neuf. Cette route, qui constitue le point de passage obligé de nombreux professionnels et fellahs, est devenue, en quelques mois, un véritable «champ de bataille», inondée, notamment au niveau de l'ex-abattoir. Cette artère très importante qui manque de certaines commodités, dont principalement les avaloirs et l'éclairage public, commence à se rétrécir comme peau de chagrin puisque sa largeur passe, par la force des choses, de dix à sept mètres environ. «Il est inadmissible qu'un tel tronçon, de surcroît, très emprunté soit dans un état pareil. Il représente un danger permanent pour ses utilisateurs et une tare pour les amortisseurs et pneus des véhicules. Il y a une année un automobiliste, pour éviter les crevasses, a heurté violemment un pylône électrique de haute tension; la ville d'Hennaya est restée sans électricité pendant deux jours et heureusement que le pire a été évité», se lamente un habitant jouxtant l'ex-abattoir. Et d'ajouter: «de nombreux automobilistes, circulant sur cette route, ne peuvent éviter les crevasses qui ne cessent de s'agrandir. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, cette voie est totalement plongée dans le noir, la nuit tombée». Par ailleurs, il suffit qu'il y ait un bon orage de dix à vingt minutes pour que la ville se transforme en cloaque, les déchets déversés à même la chaussée obstruent pratiquement les regards des conduites d'écoulement des eaux pluviales qui, hors d'usage, déversent toutes sortes de déchets. Maintenant que la saison des pluies touche à sa fin, il faut penser à mener une campagne de propreté à «l'intention» des regards et canaux des eaux pluviales, car les habitants d'Hennaya redoutent déjà les précipitations de l'automne prochain.