Algérie

Hébergement, restauration, transport Cités universitaires : ça grince !


Course - C'est le branle-bas de combat chez les étudiants pour décrocher une chambre au niveau des campus universitaires de la capitale.
Le constat est amer. Aussi bien à la cité universitaire d'El-Alia qu'à celles de Bab-Ezzouar (Cube III), de jeunes filles de Ben-Aknoun de l'ITFC et de Dergana, la détresse des étudiants est identique.
A la cité universitaire de jeunes filles d'El-Alia, notre première escale, le long des allées, des étudiantes, les bras chargés de bagages, sont à la recherche d'une âme charitable qui pourrait les héberger, l'espace de quelques jours, le temps de venir à bout de la bureaucratie ambiante.
Les résidentes de la cité universitaires d'El-Alia, à l'orée de la nouvelle année universitaire, se sentent un peu perdues. Et pour cause ! «Décrocher» une chambre par les temps qui courent, ce n'est pas une mince affaire.Anciennes ou nouvelles résidentes, toutes se plaignent, surtout celles de première année, peu au fait des «arcanes» de l'administration.
«Cela fait une semaine que je fais le va-et-vient entre Alger et Tizi Ouzou et, à chaque fois, on me demande de revenir le lendemain», se lamente Lamia, qui est inscrite en 1re année d'interprétariat. Un peu partout le long des allées de la résidence universitaire et dans les couloirs de la bâtisse abritant les services administratifs, ce ne sont que désolation, amertume et craintes de se faire rabrouer. Les plus chanceuses, celles qui ont réussi à se «caser» quelque part, se lamentent aussi, à l'image de Radia, inscrite en 3e année de sciences islamiques. «Nous sommes cinq filles à occuper une chambre en attendant des jours meilleurs. Il nous est impossible de dormir et encore moins de réviser nos cours, alors que nous sommes en période de rattrapage», enrage-t-elle.
Sur un autre chapitre, «les chambres sont dans un état lamentable. Les toilettes de certaines chambres sont bouchées. C'est tous les ans comme ça», explique Amel, une étudiante en 4e année génie industriel, hébergée à la Cité universitaire de jeunes filles (Cujf) de Ben-Aknoun. Et d'ajouter : «Cela fait quatre ans que je suis là et à chaque fois, c'est la même litanie, le même problème de literie et de salles d'eau qui refait surface», dit-elle encore en se posant la question : «Durant les vacances universitaires, que faisait l'administration pour solutionner ce genre de problème qui empoisonne la vie des étudiantes '»
En matière de restauration, partout, ce sont les mêmes craintes.
Les résidentes de la cité universitaire de Dergana, dans la commune de Bordj El-Kiffan, se plaignent de ce qu'elles appellent «le service Sempac», autrement dit : «pâtes et légumes secs». « On nous sert des casse-croûte, en attendant la reprise du régime Sempac», dit, Leïla, étudiante en 4e année à l'ENS.
En ce qui concerne le transport, les étudiantes préfèrent attendre la grande rentrée universitaire pour en savoir davantage,
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