Algérie

Hazbellaoui espère une solution durable


Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalièreCe comité vise par ailleurs, précise le ministre, à mettre en oeuvre une feuille de route consensuelle à même de réunir les conditions nécessaires à l'amélioration des études médicales spécialisées, notamment les conditions de travail de ce corps dans toutes les régions du pays.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Mokhtar Hazbellaoui s'est montré très optimiste hier en présidant la séance de l'installation du comité interministériel devant prendre désormais les revendications des médecins résidents.
Le comité regroupant les représentants des ministères de l'Intérieur, du Travail, de l'Enseignement supérieur, des Finances, de la Fonction publique, du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu) et du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp) «vise à mettre en oeuvre une feuille de route consensuelle à même de réunir les conditions nécessaires à l'amélioration des études médicales spécialisées, notamment les conditions de travail de ce corps dans toutes les régions du pays», a fait savoir Mokhtar Hazbellaoui, en exprimant son souhait de voir ce comité déboucher sur des solutions globales et durables aux revendications des médecins résidents. «Ce souhait est celui du gouvernement tout entier», a ajouté le ministre. Pour rappel, la décision de recourir à l'installation d'un comité interministériel a été prise d'un commun accord entre le ministère de la Santé et les représentants des médecins résidents au cours de leur dernière réunion. En effet, Mokhtar Hazbellaoui a conclu son intervention ce jour-là en disant que son département est incapable de satisfaire à lui- seul les doléances des médecins résidents, d'où l'implication des autres départements. L'argument de Hazbellaoui a pu convaincre, rappelons-le, les représentants des médecins résidents. Par ailleurs, et selon beaucoup d'observateurs de la scène nationale, l'installation d'un comité intersectoriel est la meilleure piste pouvant mettre un terme au mouvement de protestation des médecins résidents qui ne cesse de s'inscrire dans le temps. En effet, dire un comité intersectoriel pour ces derniers(les observateurs ndlr), c'est dire la conjugaison des efforts et une disponibilité permanente. Deux facteurs que ne cessent de revendiquer indirectement les médecins résidents. «Car, qui peut satisfaire en un temps record la doléance portant mise à la disposition d'un logement autre que le ministère de l'Habitat. Qui peut satisfaire la doléance portant majoration des avantages financiers que réclament les médecins résidents autre que le ministère des Finances», affirment-ils. De même pour ce qui est de la satisfaction des doléances portant mutation d'un conjoint en un temps très court si ce n'est la direction générale de la Fonction publique ou satisfaction des doléances en rapport avec le ministère de l'Enseignement supérieur que par ce dernier. A ce propos, il est à noter que la démarche d'impliquer plusieurs ministères pour la prise en charge d'une plate-forme de revendications donnée a déjà montré son efficacité par le passé, et ce, aussi bien en Algérie que sous d'autres cieux. En Algérie, qui ne se rappelle pas du rôle majeur qu'ont joué les ministères des Finances, du Travail, de l'Enseignement supérieur dans le dénouement de la grève des enseignants en 2004' Qui ne se rappelle pas encore du rôle qu'ont joué le ministère de l'Enseignement supérieur et de la direction générale de la Fonction publique dans le dénouement de la grève qu'ont observée il y a quelques années les paramédicaux' Bien d'autres exemples aussi peuvent être cités là-dessus.
Ainsi, la prise en charge collective des plates-formes de revendications ne pourrait être que positive et salvatrice. Pour revenir à la plate-forme des médecins résidents, il y a lieu de souligner que la suppression du service civil ou changement de son caractère obligatoire, est une question très sérieuse et sa satisfaction telle que le veulent les médecins résidents peut s'avérer très préjudiciable à la fois pour les patients que pour le système de la santé dans son ensemble en Algérie. Mokhtar Hazbellaoui qui s'est exprimé récemment à l'occasion d'une rencontre avec les directeurs de la santé publique au niveau des wilayas sur la question de la suppression du service civil a indiqué clairement que cela ne peut pas se faire. Et ce, pour la simple raison que c'est ce service-là qui garantit le droit du citoyen algérien aux soins de qualité. Pour le ministre, le service civil a été pensé d'abord et avant tout dans le but de garantir l'équité entre les Algériens aux soins de qualité.
«Le supprimer ainsi, sans une autre alternative immédiate, c'est remettre en cause ce droit», a-t-il précisé.
Le ministre de la Santé a saisi, par ailleurs, cette rencontre, afin de sommer les DSP de se montrer en permanence à l'écoute des médecins résidents et de les concerter dans toutes les décisions ayant trait à la prise en charge des patients et l'amélioration des prestations sanitaires.
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